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c'est a ses manières que l'on juge un homme.

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When the lights fade out, all the sinners crawl
(demons - imagine dragons)
Harry Lockwood

6010 sept 1963ViergeAnglaise$$$$$divorcehétérosexuelcolin firthavocat

Alcoolisme, mort difficile, cancer, abandon familial.

Delicious personality
Aimant, sensible, protecteur, ordonné, hargneux dans le travail, solitaire, Mystérieux.

You don't know everything about myself, me.
Aime
-Le thé : comme tout anglais qui se respecte Harry adore le thé, le “earl grey” reste son préféré.
-S’instruire : Harry aime apprendre de nouvelles choses , lire, s’informer.
-Le football : la ligue Anglaise bien évidemment, il trouve que c’est le championnat le plus intéressant en dehors du fait que ce soit la ligue de son pays.
-Le théâtre et les films indépendants.
-La couleur bleue
-Le pepsi Max
-Les bonbons acidulé, il les préfère aux bonbons “normaux”
-La pastèque, c’est son fruit préféré de l’été.

Aime pas
-Les Etats-Unis : Avec les expériences douloureuses qu’il a eu, il ne supporte plus les Etats-Unis en général. Il voue une haine pour le pays. Ça lui a apporté des choses merveilleuses, mais ça l’a détruit également.
-Le chocolat : Il n’aime pas cette gourmandises pourtant si convoitée, rien que l’odeur l’écoeur.
-Les poils d’animaux : Il déteste avoir des poils de chat ou de chien un peu partout, encore moins sur les vêtements.
-La chaleur : au-dessus de 20 degrés il commence déjà à faire chaud pour lui.
-Mélanger les aliments : il déteste manger différents aliments dans son assiette, il va d’abord manger les légumes, puis les féculents et après la viande par exemple.
-Les chaussures dans la maison : Chez lui, les chaussures doivent être retirées à l’entrée.

Que pense ton personnage de la légende du Triangle de Bennington et des disparitions associées ?  Pour Harry, c’est la pire chose qu’il ait connu dans son existence et il espère qu’aucune autre famille ne soit détruite comme la sienne le fut après ça. Il ignore ce qu’il se passe exactement mais une fois trouvé vous n’êtes plus la même personne et il s’en était rendu compte avec sa propre fille qui n’a plus jamais été la même ensuite. Il déteste simplement cet endroit. Il ne sait pas quoi en penser, mais ne comprend pas que ça puisse continuer depuis toutes ces années.


The history is what we kept in memories“Il n'y a rien de noble à être supérieur à vos semblables. La vraie noblesse est d'être supérieur à celui que vous avez été auparavant”. Ernest Hemingway


Enfance “So British”

“Harry Fitzwilliam Lockwood, mon fils, notre fils” avait dit Elise, les yeux larmoyant à son mari assis à ses côtés, le visage penché sur le nouveau-né. C’est les premiers mots qu'entend Harry lorsqu’il est né. Papa, Henry James Lockwood est un Anglais pure souche, il a rencontré Elise, qui elle est Française, lors d’une soirée mondaine à Paris. Le coup de foudre est immédiat et très vite Elise vient s’installer à Londres avec celui qui deviendra son époux, deux ans plus tard. Lui est avocat spécialiste des droits de l’homme, comme le sont six générations de Lockwood avant lui, et elle est galeriste. Le couple est aisé financièrement et la réussite de leurs enfants est primordiale pour eux.

Harry est le premier enfant Lockwood, premier d’une fratrie de trois  enfants. Après lui, Georges, de deux ans son cadet, puis la dernière,  Camille,  4 ans après Georges. Harry a pris très vite son rôle de grand frère très à coeur, protégeant autant son petit frère que sa petite soeur. Ils reçoivent tous les trois une éducation stricte de la part de Henry, stricte mais juste. Harry n’a pas vraiment pu choisir son avenir professionnel, dès sa naissance il était prédestiné à devenir avocat. Il avait donc cette pression sur les épaules de réussir quoiqu’il arrive. Sa mère, Élise, elle, a cette douceur qui est complémentaire à la sévérité de son père. Elle est la mère aimante et protectrice, celle qui le réconforte quand il pleure ou quand il a peur. Il était très heureux dans ce foyer, rempli d’amour malgré tout.

A l’adolescence, Harry est envoyé dans un pensionnat pour garçons, le genre qui vous apprend les bonnes manières, où l’échec scolaire est impossible et inutile de préciser que la famille Lockwood dépense une somme astronomique pour pouvoir lui payer ses études, surtout que Georges le rejoindra deux ans plus tard. D’ailleurs, malgré l’amour qu’ils se portent, Harry et Georges sont deux contraires, un peu comme Elise et Henry. Harry suit les règles à la perfection, alors que souvent, bien trop souvent même, Georges fera tout pour les déroger. C’est pourquoi il sera renvoyé du pensionnat dès la première année. Georges est considéré comme la honte de cette famille alors que Harry se voit avoir une pression supplémentaire sur les épaules. Georges avait échoué, lui n’avait plus le droit à l’erreur, si tenté qu’il ait eu le droit à l’erreur une fois dans sa vie. D’ailleurs Harry excelle à l’école, il ressort diplômé de son pensionnat avant de rejoindre Cambridge pour y étudier le droit. Derrière ces airs de bons fils et de bon élève parfait, l’aîné de la famille cache bien son jeu. Il est en réalité un amoureux de l’amour et de la séduction, il aime draguer et plaît aux filles avec lesquelles il adopte un comportement totalement différent de celui qu’il à lorsqu’il est avec ses parents ou même ses professeurs. Il a toujours eu beaucoup de charme et a su les utiliser à bon escient.
 
Le tragique été 1980.

Juillet 1980, Harry a rejoint son frère aux États Unis, à New York, plus précisément, il faisait ses études là-bas et avait quitté Londres après de multiples disputes avec leur paternel. Les deux frères en sont resté très proches malgré tout. Georges était destiné à devenir footballeur américain, il avait un très bon niveau et avait reçu des offres d’équipes très souvent très convoitées. Georges a été le rebel de la famille, celui qui ne voulait rien entendre, qui ne voulait pas obéir et qui instaure ses propres règles partout où il va. Un soir de cet été là, les deux frères sont en soirée chez des amis de Georges, mais très vite, les choses dégénèrent. Drogue, alcool, filles, le cocktail le plus empoisonné que vous puissiez donner à des adolescents en quête d'adrénaline. Ce soir-là, Georges branche Harry à une fille, une fille de presque son âge, plus vieille de quelques mois. Il ne savait pas à cet instant qu’il rencontrerait celle qui allait devenir la mère de ses trois filles, Elizabeth. Et même s' il flirt, beaucoup, vraiment beaucoup, au point où, il passera la nuit avec elle dans cette grande maison remplie d’adolescents à moitié ivres, à moitié pétés par la drogue qu’ils avaient ingurgitée de n’importe quelle façon que ce soit. Ce soir- là, les deux frères se disputent, Georges veut repartir avec des amis en voiture, eux, encore plus ivre que lui. Mais Georges décide d’être raisonnable et reste dormir sur place. Mais le lendemain matin lorsqu’il se réveille, Elizabeth n’est plus là, elle lui avait écrit une simple lettre pour où elle lui écrit qu’elle aimerait le revoir très vite, et que son petit accent british raisonné en elle comme la douceur des d’une brise d’été qui lui caresse le visage, un jour de canicule. Elle lui laisse son adresse en bas de cette feuille accompagnée de ces quelques mots “écris moi vite. E”. Ce matin-là, Harry est heureux et triste à la fois, il est heureux de cette soirée et nuit passée en compagnie de cette belle américaine mais triste et déçu de ne pas pouvoir lui dire au revoir comme il se doit. Mais, lorsque Harry descend pour rejoindre son frère, il vit l’un des jours les plus difficiles de toute sa vie.

“Non, non, Harry reste là.” lui avait dit Brett, un des amis de Georges avec lequel il avait beaucoup traîné en ce début d’été.
“Laisses moi Brett, qu’est ce qui t’arrives, tu délires ou quoi ?” lui avait répondu Harry, croyant une nouvelle fois à une boutade de sa part. Mais Brett lui bloque le passage avec force. Brett c’était le quaterback du groupe alors à côté, Harry, avec son corps de facteur n’y pouvait pas grand chose.
“Mais Brett, t’es con ou quoi ? Ce n’est plus drôle maintenant.” Mais il continue de le bloquer dans l’escalier.
“Ecoute, c’est Georges, les secours sont en route. Il ne respire plus.”

Un regard au-dessus de l’épaule de Brette et Harry comprend qu’il se passe quelque chose de grave. Un petit groupe d’adolescents s’était regroupés autour d’un corps, dont Harry ne voyait que les pieds. Il pousse l’armoire à glace devant lui sans succès car ce dernier l'agrippe, Harry se débat de toutes ses forces. Il frappe l’ami de son frère qui finit par le lâcher et s’agenouille près du corps sans vie de son frère. Le cocktail drogue/alcool en excès avait eu raison de lui et ce dernier s’était s’était endormi avant de s’étouffer dans son vomi. Et croyez-le où non, mais cette histoire, Harry n’en parlera jamais. Jamais aucun son qui concerne cette histoire ne sortira de la bouche de l’Anglais. Pas même lorsqu’il est retourné en Angleterre croulant sous les questions de son père. Des questions transformaient en accusations de n’avoir pu surveiller son frère comme il aurait dû le faire. Cette histoire va le ronger, le ronger de l'intérieur tout en gardant cette façade extérieure intacte. Il restera la Harry que tout le monde à toujours connu mais il est complètement détruit de l'intérieur.

Première lettre.

Quatre mois après, Harry reçoit une lettre qui lui vient tout droit de Bennington, alors qu’il a repris ses études à Cambridge, il ne s’attendait pas du tout à recevoir une lettre de… Elizabeth. Cette dernière avait fini par lui écrire, voyant très certainement que ce dernier ne lui avait pas écrit malgré qu’elle lui ait laissé de quoi faire. L’anglais avait souvent pensé à le faire, à lui écrire, parce que même si ce soir-là il avait passé une nuit merveilleuse à ses côtés, Cendrillon s’était vite éclipsé le lendemain matin avant qu’il apprenne la mort de son frère. C’est avec surprise mais une chaleur qui vient lui réconforter le cœur, qu’il lit cette lettre. Un sourire apparaît sur son visage, un sourire cette fois sincère, un sourire qui n’était pas apparu sur son visage depuis très longtemps. Il souriait faussement depuis la mort de Georges, mais désormais c’est un vrai sourire qu’il esquisse. Dans cette lettre, Elizabeth lui disait qu’elle n’arrivait pas à l'oublier malgré ses tentatives à le faire, qu’elle ressasse sans cesse cette nuit d’été à ses côtés et que depuis elle ne voulait personne d'autre que lui. Elle avait bien sûr commencé par lui présenter ses condoléances pour la disparition de son frère mais la suite lui avait plu qu’il ne l’aurait voulu. Elle avait joint à cette lettre, une photo d’elle avec un mot derrière : “Pour que tu ne m’oublies pas.” Il ressentait quelque chose pour elle, vous devez trouver ça bizarre parce qu’il n’a passé qu’une nuit avec elle mais elle l’a très vite troublée. Elle est rigolote, un peu maladroite, a un sourire à vous couper le souffle et d’une douceur incroyable. Il s’est alors vite empressé de prendre un stylo et une feuille de papier et de lui répondre.

Ma très chère Elizabeth,

J’ai bien reçu ta lettre et je dois t’avouer que j’ai été fort surpris. Je ne m’attendais pas à ces mots de ta part alors que  je t’ai laissé dans le vent. je veux que tu saches que je ne l’ai pas fait de gaieté de coeur mais, comme tu le sais pas famille et moi traversons une passe difficile… Il n’empêche que je pense à toi souvent, je n’arrive pas non plus à oublier cette fabuleuse nuit auprès de toi. Je suis tombé sous ton charme à l’instant même où nos regards se sont croisés. J’ai eu 18 ans il y a peu, ce qui signifie ici, à Londres que je suis majeur désormais, je continue mes études de droit et j’espère pouvoir venir très bientôt, voir à nouveau ce merveilleux sourire sur ton joli visage et te prendre à nouveau dans mes bras. Je n’ai moi aussi eu personne d’autre depuis toi et je ne veux pas non plus qui que ce soit d’autre que toi. Je te laisse le numéro de téléphone chez moi. J’y suis seulement le week end mais cela sera surement mieux de s’entendre, en attendant de s’écrire.

J’espère que tu seras en mesure de m’attendre encore. Parce que moi je t’attendrai.

Bien à toi…

Harry L.


Violet Lockwood.

Il n’a fallu que 4 mois après leurs premiers échanges de lettres à Harry pour rejoindre Elizabeth dans le Vermont. Il continue ses études là-bas alors qu’il s'est installé chez les parents de cette dernière. Au début, les parents de l’Anglais avaient été réticents, surtout son père. Mais très vite, Elise avait su trouver les mots pour convaincre son mari de laisser leur fils vivre sa vie avec celle qu’il aime. Comment pouvait-elle l’en empêcher alors qu’elle avait elle-même quitté sa nation pour retrouver l’homme qu’elle aime. La seule condition que Henry avait donné à son fils, est qu’il continue ses études jusqu’à l’obtention de son diplôme, chose que l’aîné Lockwood fera. Mais, au mois de février 1983, les deux tourtereaux apprennent que la famille va s’agrandir, en effet, Elizabeth est enceinte de leur premier enfant. A l’annonce de cette nouvelle, la famille Lockwood vient rencontrer pour la première fois celle d’Elizabeth pour parler de l’avenir de leurs deux enfants. Et si Henry a peur de voir voler en éclats les projets de son fils, ce dernier le rassure. Il sera avocat. Mais l’Anglais enchaîne les petits boulots pour pouvoir louer une maison et être en mesure d’accueillir leur enfant comme il se doit. Ça a toujours été une évidence, ils n’ont pas pensé un seul instant à ne pas garder se bébé qui était le fruit de leur amour. Un amour des plus sincères. Violet, leur première fille, va naître, le 6 novembre de la même année. Elle ne fait que confirmer l’amour entre deux personnes qui s’aiment passionnément. Elle sera accueillie dans l’amour, le calme, la sérénité. Un foyer chaleureux et aimant. Elle est, depuis ce jour, la prunelle des yeux de son père. Son premier enfant, sa première fille, elle est l’amour de sa vie. Un an après sa naissance, Harry est diplômé et le couple se marie enfin. Pour la première fois de toute sa vie, Harry lit de la fierté dans les yeux de son père.

Descente aux enfers.

Le couple a tout pour être heureux, mariage, boulot… et trois beaux enfants en tout. La famille s’est agrandie une nouvelle fois en 86 avec la naissance de Temperance et en 89 avec celle de Taliyah. Harry est un très bon avocat, il arrive a se faire un nom aux Etats-Unis et fait honneur à la réputation des Lockwood déjà connus en Angleterre où ils ont très bonne réputation. Harry gagne bien sa vie, Elizabeth se consacre à leurs enfants. Ils ont rendu les clés de l’appartement qu’ils louaient pour s’acheter une grande maison en pleine campagne. Harry, bien que parfois surbooké, fera toujours passer sa famille avant le travail. Et rentre donc à des heures correctes, passe les week end son épouse et ses filles, bien que parfois il doive se rendre à l’étranger pour d’autres affaires, car oui, il a réussi, il est désormais spécialiste des droits de l’homme ce qui le contraint à se rendre parfois à l’étranger. Il demande la naturalisation américaine en 1990, qui lui est accordée en 1991. Il a donc désormais la double nationalité.

Harry aime ses filles aussi intensément les unes que les autres. Il rentre souvent avec des cadeaux, jouent avec elle et il est toujours aussi éperdument amoureux de sa femme. Mais le bonheur prendra fin le 31 août 1992, alors qu’il rentre du travail, les filles jouent dehors, sauf Taliyah qui a à peine 3 ans. Elle joue avec ses jouets en bois dans le salon. Il va embrasser la petite dernière avant de rejoindre sa femme qui prépare le goûter des filles dans la cuisine. Passant ses bras autour de la taille de son épouse, il vient lui embrasser le cou, puis la joue, lui chuchotant à l’oreille : “Ca ne te dirai pas de t’éclipser quelques instant pour pouvoir leur donner un petit frère ?”

Mais Elizabeth le fait taire avec un baiser sur les lèvres. “Pas tout de suite monsieur l’avocat, va plutôt chercher les filles pour qu’elles prennent leur goûter. Alors qu’il fait la moue, elle le repousse en riant.

“Aller dépêche-toi.” dit-elle alors qu’il rit lui aussi.

Il se rappellera de cet instant dans les moindres détails toute sa vie. Il se revoit quitter la maison par la porte de derrière en desserrant la cravate de sa chemise pour ouvrir le bouton du haut et le laisser respirer plus facilement.

“VIOLET ! TEMPE ! C’EST L’HEURE DU GOÛTER” avait-il crié en descendant les deux marches. Harry avait salué les quelques voisins invités, n’ayant pas pu participer au début de la fête. Mais quelque temps plus tard, Elizabeth, le retrouve posant sa main sur son épaule l’air inquiète.

“Où sont les filles Harry ? Elles ne sont pas venues prendre le goûter.”

Il se revoit regarder tout autour de lui à la recherche de ses deux filles. Posant la bouteille de bière qu’il avait dans les mains, il a appelé ses filles à nouveau et Violet lui répondra enfin, les joues remplies de larmes, les yeux encore larmoyants. Et quand elle lui explique, il regarde tout autour de lui. Il s’entend dire l’une des plus grosses conneries de toute sa vie.

“Non, non, non, non, non, pourquoi t'a rien dit, Violet? Ca fait des putains d'heure, merde!" De retour à la maison, les pères se sont tous rassemblés pour commencer à la chercher dans les champs, les mères sont restées auprès d’Elizabeth et des autres enfants, prévenant la police. Mais la nuit est vite tombée et il était difficile de continuer à chercher dans ces conditions.

“Harry ça ne sert à rien, il va faire nuit dans quelques minutes, tu ne la trouveras pas…” avait dit Sam, un ami, et un voisin d’Harry.

“Ça serait ta fille tu fermerais ta gueule et tu la chercherai peu importe l’heure qu’il est.” avait-il répliqué. Harry n’était pas souvent grossier, et n’avait japonais eu de quelconque comportement violent avec qui que ce soit d’ailleurs. Mais là, il s’agissait de sa fille, de son enfant, toute seule, là dehors. alors que la nuit vient prendre place.

Une semaine complète à scruter chaque centimètre des champs, jour et nuit, avec les chiens de la police, mais rien, pas une trace, pas un indice, rien. L’ambiance à la maison devient morose. Elizabeth sombre, Harry doit reprendre le travail, à contre-coeur, mais il doit continuer de nourrir sa famille. Les voisins viennent parfois la journée voir Elizabeth mais elle ne leur ouvre jamais la porte, elle ne sort d’ailleurs plus de son lit. Vous vous imaginez-vous perdre votre enfant, sans même savoir ce qui a pu se passer ? Des questions sans réponses. Les premières semaines Harry part travailler, une fois qu’il rentre à la maison, il part à nouveau dans ses champs, il la cherche, pendant des heures. Les battues sont terminées, il n’a plus que lui pour pouvoir trouver sa fille. Mais il met de côté les deux autres sans s’en rendre compte. Il dormait très peu, le peu qu’il dormait c’était soit dance champs de maïs, à bout de force, soit dans le canapé du salon. Entre Lizzie et lui, la communication devient compliquée, les deux se rejettent la faute et culpabilisent. Ce jour-là, il ne devait pas travailler mais il avait accepté de rendre service à l’un de ses collègues. S' il n’était pas allé, peut-être qu’il aurait gardé un œil sur ses petites filles, sur ses bébés. Harry meurt à petits feu. Il change, il est juste obsédé par le fait de vouloir retrouver sa fille. Il sort chaque nuit en vain.  Ça dure un mois, deux mois, trois mois, quatre mois. Il boit, de plus en plus à chaque fois. Il est désespéré. Il n’est plus que l’ombre de lui-même. Maintenant, il rentre même dans cet état là à la maison. Le juge le met en repos forcé. Harry n’a plus de travail. Il est obligé de fermer son cabinet. Et il affronte ça seul. Parce que Lizzie est dans un état tel qu’il ne veut pas le lui dire et aggravé son cas. Ses parents les aident financièrement, parce que Harry a payé le reste de la maison avec l’argent qu’il a récupéré pour vendre son cabinet. Il passe alors ses journées à vagabonder, allant de moins en moins dans ses champs, ayant perdu tout espoir de la retrouver.

Elizabeth et lui passent leur temps à se disputer. Il n’y a en apparence plus d’amour, ils ont tous les deux le cœur meurtri. La famille si parfaite est désormais détruite de toute part.

Retour à Londres.

Avril 1993, Temperance est enfin retrouvé alors qu’Harry la croyait morte. S' ils espéraient tous savoir ce qui s’était passé, ils ont vite déchanté. Leur petite fille avait changé, elle ne parlait pas, rien n’était comme avant. Quelque chose s’était définitivement brisé. Elizabeth qui soupçonnait Harry de la tromper parce qu’il ne rentrait pas les nuits avait engendré un manque de confiance, une méfiance même. Elle ne le laissait plus la toucher, tout contact devenait compliqué. Violet avait dû prendre la relève de deux parents absents du haut de ses neuf ans. Harry avait complètement délaissé sa famille pour la retrouver. Il avait contribué à l’explosion de sa propre famille, famille dont il était le pilier. Il se sentait comme une merde, il se sentait coupable de tout. Tout comme avec son frère. La cocotte avait fini par exploser. Un matin, il passe dans les chambres de chacune de ses filles, leur dépose un dernier baiser sur leur front pendant qu’elles dorment, les larmes coulant sur ses joues. Il dépose les papiers du divorce qu’il a signé et quitte définitivement la maison, la ville, le pays.

En juin 1993, il retourne donc à Londres. C’est un homme meurtri, au bord du suicide que prennent en charge Elise et Camille. Un homme rongé par la culpabilité. Il n’a pas su protéger les siens et détruit tout ce qui l’entoure. Il en a la conviction. Alors il a fui. Lâchement sûrement comme dirait beaucoup mais au contraire, il lui a fallu beaucoup de courage pour laisser tout ce qu’il a construit. Il a l’intime conviction de l’avoir fait pour leur bien; de ne pas leur imposer des parents qui se déchirent. Un père complètement à l’ouest et alcoolique. Un homme qui n’est pas en mesure de les protéger. Le père d’Harry meurt un an après d’un cancer foudroyant.

Papa, c’est Taliyah.

Ça fait 30 ans maintenant qu’Harry a quitté Bennington pour retourner à Londres. Grâce à l’aide de sa mère et de sa sœur, l’avocat a réussi à remonter la pente. Effectivement, il a repris un poste d’avocat à Londres, il gère désormais le cabinet de son père. Dire qu’il est heureux aujourd’hui est un grand mot, il sait ce qu’il a laissé derrière lui. Mais il va mieux. Écorché vif mais il va mieux. Il se noie complètement dans le travail pour éviter de penser à autres choses, ainsi il occupe son esprit quelque part pour ne pas avoir à penser à ses filles, et à celle qu’il aime, encore vingt ans plus tard. Est-ce qu’il avait refait sa vie ? Non. Est-ce qu’il avait eu des aventures ? Oui. Après tout, ce n'est pas un prêtre. Mais ce printemps 2023, il ne s’attendait pas à recevoir un message de sa fille, de la petite dernière Taliyah. Encore moins pour lui annoncer la mort de son ex femme. Coup dur, une nouvelle fois et ça même si il ne l’avait pas vu depuis 20 ans, elle était la femme de sa vie, son premier amour, celle qu’il a aimé tout ce temps. Un simple SMS pour lui annoncer cette terrible nouvelle. Cependant, il n’a pas répondu. Il n’est pas allé à l’enterrement comprenant par l'absence de nouvelles de ses autres filles qu’il n’est surement pas le bienvenue.

La prise de contact avec sa fille va le travailler durant des mois. Il s'inscrit même sur les réseaux sociaux pour trouver leur profils. Voir leur photo lui a clairement mis une claque dans la gueule, elles sont toutes les trois des femmes désormais, trois belles femmes. Pendant quelques jours il y allait tous les jours, les photos n’avaient pas changé mais il avait ce besoin de regarder. Ce sont ses filles, sa chair, son sang, lui qui les a aimées tout ce temps. Lui qui avait temps de fois voulu faire machine arrière. Lui qui avait tant voulu retourner les voir, retourner vivre avec elles. Mais il déteste Bennigton, il déteste l’Amérique, parce que l’Amérique lui a donné des choses, mais lui en a pris aussi, énormément. Bennington l’a brisé.

Il se refait le film de ses années passées loin d’elles dans sa tête. Tout ce qu’il a loupé, tout ce qu’il aurait dû faire pour elles, il savait qu’un jour il serait pris de regrets. Mais peut-être est-ce trop tard pour ça. Il allait mieux, il était sobre depuis des années. Devait-il à nouveau mettre toute ses années d’efforts, de travail sur lui-même pour retourner là bas ?

Retour à Bennington.

Evidemment que oui ! Ce 19  janvier, enfin Harry arrive a prendre son téléphone, à composer le numéro de sa benjamine. Enfin, il ose passé le pas, après des semaines de préparation, il va retourner là-bas, auprès de ses filles, peu importe ce qu’il se passe, peu importe le temps que ça prendra, mais il renouera, quoiqu’il advienne. Avec un peu de chance, elles comprendront, avec moins de chance, il leur fera comprendre. Il échangera beaucoup avec sa fille ce jour-là, Taliyah n’avait pas l’air de lui en vouloir, du moins sûrement pas autant que ses soeur, au moins elle l’écoutait. Il en profite pour prendre des nouvelles de ses soeurs, elle en dit mais pas trop et Harry se contente de ce qu’elle veut bien lui dire, ce qui est déjà amplement suffisant au vu de la situation.

“Taliyah, je prends l’avion  demain je reviens à Bennington.”

Voilà l’une des dernières phrases qu’il lui a dites avant de raccrocher. Il était prêt, prêt à affronter son passé, son présent et son avenir. prêt a encaissé les coups, prêt à tout pour les récupérer. Leur expliquer que c’était soit il restait mais il serait sûrement mort aujourd’hui et aurait peut-être été le pire père du monde. Ou alors avoir été absent, sans leur gâcher la vie, et lui-même être vivant et se retrouver tel qu’il était.

crédits : colin firth, pinterest, pintrest, PROSPERINE

Ton pseudo Mr Darcy.
Ton âge 28
Ton pays France
Ton personnage est un inventé
Faceclaim & origines English, some Scottish and Ulster-Scots/Northern Irish
T'es arrivé ici comment via Love
Fréquence de connexion  autant que possible
Dernier petit mot  danse

Anonymous
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Officiellement bienvenue parmi nous coeurlove
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merci love
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Bienvenue à toi yeuxpétillants
Anonymous
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Merci ☺
Anonymous
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Bienvenu officiellement Papa !

Hâte de jouer les réunions de famille bien tendu ! HAHA
Promis j'essayerais de me trouver des fringues sans poils d animaux dessus ! XD
Olivia Dixon
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logement : Un petit chalet a shadow peak
occupation : Co-gérante du ranch Paterson
statut civil : Célibataire.

Bienvenue a toi!! Un avocat, on va pouvoir se trouver un lien avec ma Marissa.

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Take me, pull me all around. Break me, I'm yours.
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Mercii 😌😘
Anonymous
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Tu es validé !
• welcome in town  •


Bienvenue à Bennington !


Et bien quelle histoire !  arf Je l'ai dévorée de bout en bout ! Le drama is coming dans la famille Lockwood, je le sens, j'ai hâte de voir ce que ça va donner  sifflote
En tout cas, bienvenue à toi et bon jeu  coeurlove

Félicitations, tu as passé la case de la validation. Nous allons maintenant t'aider pour ton intégration et pouvoir faire évoluer ton personnage sur le forum:

coeur2  tu vas pouvoir créer ta fiche de liens et poster dans celles des autres membres, afin d'établir des liens et faire de nouvelles rencontres !!  calin

coeur2 tu pourras également faire diverses demandes pour ton personnage dans cette catégorie, que ce soit un changement quelconque, une recherche de partenaire de rp, ou encore archiver un sujet.

coeur2 vérifie que ton profil est correctement complété, afin que les autres membres puissent avoir un aperçu concret de ton personnage juste en regardant celui-ci !  couronnedefleurs

coeur2 pour que tu aies un aperçu global des membres du forum, un répertoire est à ta disposition

coeur2 tu trouveras également une partie communication, où tu pourras converser avec les autres par téléphone ou encore créer ta page instagram  drama

coeur2 et pour te détendre, jouer, papoter de tout et de rien, ou encore nous faire part de tes talents d'artiste, tu peux aussi te rendre dans la partie hors jeu du forum !!  guitare

coeur2 tu peux également rejoindre le  discord du forum  si tu le souhaites  content3

Tu peux désormais profiter du forum dans son intégralité et commencer une nouvelle aventure avec ton personnage !!!  coucou Nous espérons que tu te plairas parmi nous et que tu t'amuseras autant que nous à Bennington  excité

si tu as la moindre question, n'hésite pas à nous contacter !  coeurbouge

Sayre Murphy
Sayre Murphy
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logement : un petit appartement dans le centre ville de Bennington.
occupation : serveuse au Donovan's Pub
statut civil : célibataire, après avoir vécu une trahison de la pire sorte qu'il soit.

Honte à moi je suis même pas passée par ici officiellement caché2

@Harry Lockwood je te l'avais déjà dit sur discord, mais je le redis, ta fiche est juste parfaite yeuxpétillants je suis fan de papa Lockwood coeuryeux

hâte qu'on se fasse les retrouvailles !!!! coeurbouge

_________________

Here comes troubleIt's in your blood, It's in your bones, You cannot sleep for, You cannot sleep for
KoalaVolant
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hâte de commencer également <3
Anonymous
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J'ai ENFIN lu ta fiche!

Hâte de reprendre contact  oups.. enfin... on s'comprend  :gêné:
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