LOVE & FREY. first night in B-city.

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DON'T LET IDIOTS RUIN YOUR NIGHT

@freya carter



Jour j. Tu regardes le panneau “Bienvenue à Bennington” passer sous tes yeux, tes doigts se crispent alors sur le volant du camion de déménagement. Le jour J pour beaucoup de choses, les retrouvailles avec la ville d’enfance de Frey , le jour où tu vas officiellement devenir Love Lockhart. Le jour où tu vas devenir croque mort aux yeux de l’état. Le jour où tu vas jouer les sédentaires le temps qu’il faudra à ta petite princesse pour reprendre racine avec sa famille. Une famille. Tu ne sais pas vraiment ce que c’est, mais tu as touché du bout du doigt cette notion grâce à elle. Grâce à Freyja, cette petite boule d’amour fait partie prenante de ton environnement depuis que tu l’as sauvée à New York, elle est ancrée dans ton quotidien et tu ne fais pas sans penser à elle. Alors quitter une ville pour la sienne, savoir d’avance que tu vas devoir la laisser, car c’est ainsi que ça va tourner, tu le sais parfaitement, après tout, c’est mieux pour elle. Elle n’a pas à vivre ce que tu as vécu, la fuite, c’est badass dans les films et dans les romans, mais dans la vraie vie, tu pleures seule dans ton oreiller les soirs de pleine lune, car la solitude est figée dans ta chair. La journée est plutôt bien chargée, sortir les cartons, les entreposer dans les bonnes salles.

Un goûter, des rires, des bagarres puériles, et voilà déjà la lune qui prend place. Tu as vérifié que le rez - de Chaussée soit en ordre pour la prochaine ouverture de la Funeral Home Lockhart, ça, tu l'as laissé gérer des professionnels ce n’est pas vraiment ton fort de mettre en place des chambres froides. Et tout le tintouin, tu préfères largement courir chercher des plantes vertes qui vont sûrement crever dans une pièce noire dans un mois, mais le plaisir de les voir les premiers jours n’a pas de prix. Au pire, t’iras en acheter d'autres, en PLS les vegan… Tu regardes alors Frey doucement une bouteille de bière à la main devant une table en carton, qui servira sûrement durant une bonne semaine, comme table à manger et débarras pour toute chose, comme les petits cartons dans la chambre qui servira sûrement de table de chevet durant bien plus longtemps.

“Tu te sens comment ? Je ne t'ai pas demandé depuis qu’on a dépassé l’entrée de la ville, je t’ai laissé retrouver l’ombre de tes souvenirs d’ici, mais maintenant que tout est posé, dis moi comment tu vas ?”

Tu te lèves pour venir te poser à côté d’elle, un coup d’épaule et un petit coup de tête pour la charrier, avant de reprendre une gorgée de ce breuvage. c’est que tu commences à crier famine là, tu jettes un coup d’œil rapide vers la cuisine qui reste encombrée de tout plein de bizarre comme de carton inutile où il est écrit “bazzart!!” Avec une vie de vagabondage, beaucoup de choses totalement inutiles sont stockées dans les multiples appartements que tu as eus. Comme par exemple un tupperware banane ! Qui range ses… Pardon sa banane dans un tupperware en forme de banane. Personne évidemment, mais toi, tu as craqué sur cette merde qui prend de la place et qui ne te sert absolument pas, car aucune banane ne rentre dedans ! Franchement …

Bref, cette banane en plastique doit suivre tes cartons “bazar” depuis des années maintenant, limite elle fait partie de la famille non? Presque ! Tu la laisses s’exprimer avant de venir lui faire un baiser sur le front quoi qu’il arrive pour elle, tu seras là. Même si c’est de quitter la ville pour sa sécurité et son bonheur. Tu sors alors ton téléphone pour jeter un coup d'œil sur les infos de la ville, finissant ta bouteille rapidement, tu as une descente assez fluide dirons nous. Et tu les vois arriver, les détracteurs avec leur regard en coin, non ça ne sert à rien de comparer ça à de l’alcoolisme.

“On fait quoi ici pour s’amuser ? J’ai vu un bar en passant… Tu crois qu’ils servent des ailes de poulet piquantes ? j’ai envie d'ailes de poulet … Bordel … Oui de belles ailes de poulet croustillantes à la sauce piquante !”

Homer sort de ce corps, tu en as presque la bave qui coule au coin des lèvres.

codage par aqua, modifié pour les besoins du forum Bennington's Project
Freya Carter
Freya Carter
co-fondatrice

inscrit le : 25/01/2024
messages : 167
âge : 21
logement : tu vis depuis quelques mois à bennington, dans un appartement.
occupation : exploitante dans un ranch, tu t'épanouies auprès des chevaux.
statut civil : célibataire, coeur de pierre, impossible pour elle d'imaginer l'amour.


DON'T LET IDIOTS RUIN YOUR NIGHT

@freya carter & @love lockhart



Ce frisson intense qui parcourt ton échine, chaque parcelle de ton corps, quand tu observes le panneau de la ville de Bennington s'approche de plus en plus. La route fut longue et tortueuse, mais sans encombre, et surtout avec des fous rires et une profonde nostalgie de ce retour, pour toi, Freya. Le jour J, Freya. Tu en as fait de nombreux cauchemars ces derniers jours. Redoutant presque le regard de ton père, ainsi que celui de toute la famille Carter. Mais, c’est comme si tu respirais à nouveau, comme une nouvelle bouffée d’air frais quand vous franchissez la frontière de cette ville pleine de mystères. Tu pousses un énorme soupir autant empli de désespoir que d’appréhension. Quelques rues te rappellent cette année non terminée aux côtés de ton père Alastair, de ta tante, de ta grand cousine. Quelques rues te rappellent la douleur que tu éprouvais encore à l’époque. Vestige d’un passé qui te frappe en plein visage, mais qui ne t’ébranle plus. Tu n’es plus la fragile petite poupée Carter qui a repris la route vers New York, il y a trois ans de cela. Aujourd’hui, tu reviens en force, en compagnie d’une grande amie, d’une sœur de cœur. C’est comme une évidence sur cette relation que vous entretenez avec Love. Comme une logique dans le temps et l’espace. Silencieuse, tu continues ton observation, sans croiser le regard de la conductrice assidue. Tu te perds dans tes propres souvenirs, tes songes les plus intimes, espérant au fond de toi, que la suite, que le futur sera meilleur ici. N’est-ce pas la raison de ton retour, Freya ? En plus de vouloir trouver le pardon de ton père abandonné par sa fille trop lâche, à l’époque ?

Petite camionnette grince, se gare. Vous découvrez le bâtiment fraîchement trouvé par Love pour ouvrir son nouveau commerce. Si tant est qu’on peut parler de commerce, il s’agit de pompes funèbres après tout. Ca, tu auras du mal à comprendre pourquoi, mais tu acceptes les choix de Love, et tu les admires avec brio. Cette force de la nature, cette force de vivre en elle, c’est magique, quand elle se trouve à vos côtés. Elle a été la lumière qui s’est glissé dans ta vie sombre, à l’époque. Tu ne pourrais imaginer autrement ta vie, qu’à ses côtés, même si vous aviez décidé de prendre deux appartements différents, à votre arrivée à Bennington. Toi, t’étais sûre et certaine, en signant les papiers quelques jours plus tôt, qu’elle viendrait squatter tous les soirs chez toi. Tu la connais bien trop. Vous vous appréciez bien trop pour établir une distance dans cette amitié profonde.

Des cartons dans les bras, déchargement interminable de toutes les affaires de Love, ainsi que les tiennes que tu laisses dans l’entrée du bâtiment. Au bout d’une bonne heure, tu peux observer les rayons du soleil qui descendent franchement dans le ciel, annonçant la nuit, le soir imminent. La journée a été longue. Tu t’assois sur le sol et t’allonges sur le carrelage froid, quand Love décide de briser la glace étonnante qui s’est glissé en toi depuis que le panneau Bennington est apparu dans ton champ de vision. Tu te relèves en échappant un soupir. Une bière posée sur le rebord de la table en carton, tu la chopes en relevant le regard vers ton amie.

Ça va, t’en fait pas. J’ai juste un peu peur. Des drôles d’impressions… Tout ça. Mais ça va franchement.

Une gorgée, ou deux, histoire de te donner plus de courage dans cette épreuve. Love quitte les lieux quelques secondes pour vérifier l’état de la cuisine, ainsi que du réfrigérateur vide. Hélas, vous n’aviez pas penser à tout. La nourriture était la clé pour la survie ! Surtout quand on connait l’état de démence que Love peut avoir quand elle a faim. T’exploses de rire doucement en l'apercevant revenant bredouille, le portable à la main. Les doigts pianotant déjà à une vitesse, avec la fin de sa bière se glissant entre ses lèvres. Tu fais de même. Te relevant d’un geste vif.

T’en fais pas, je sais où on peut aller !

T’attrapes le bras de Love, en échappant un nouveau rire. Sacs à main, quelques billets en poche, et vous fermez rapidement à clé les lieux pour aller vous balader dans les rues qui deviennent sombres de la ville. Le bras toujours accroché sous le sien, tu lui jettes un regard, en souriant.

The Tap House c’est un bon restaurant, par contre il y a quelques bars plus loin, va falloir marcher. Ca va le faire ?

Tu la zieutes dans son état d’excitation ultime, car Love a faim. Et Love affamé, c’est très mauvais. Elle est encore plus piquante et énergique que si elle avait avalé trois poulets entiers. Ceci dit, toi aussi tu as faim, ton ventre crie famine à vue d’oeil. Vous vous élancez dans les rues que tu n’as pas arpenté depuis longtemps maintenant. Petit pincement au coeur.


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