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it's time to talk (Alastair)

Lucinda Trask
Lucinda Trask
fondatrice

inscrit le : 05/01/2024
messages : 131
âge : 39
logement : une petite maison à Shadow Peak
occupation : propriétaire d'une petite boutique d'ésotérisme, dans le quartier de Old Bennington
statut civil : Célibataire


it's time to talk
@Alastair Carter  & @Lucinda Trask

Lucinda avait longuement hésité avant de donner un rendez-vous « anonyme » au shérif de Bennington. Alastair Carter. Un humain. Un humain que l’ironie du sort avait décidé de placer sur sa route, des années auparavant. Car sa louve avait alors reconnu en lui son âme-sœur. Une âme-sœur qu’elle s’était refusée d’aborder – ce qui n’avait pas du tout plu à sa louve – tant ils venaient de mondes différents. Se dévoiler à lui équivalait l’exposer à des dangers dont il n’aurait même pas pu mesurer la réelle ampleur. Le Conseil des Anciens – son père en tête de liste – n’aurait certainement pas validé l’union d’une louve de l’ombre avec un vulgaire humain. Cela aurait été salir la lignée. Trahir les siens. Alors Lucinda s’était volontairement tenue à distance du shérif, du bureau du shérif et des Carter en général. Se condamnant en même temps à une existence solitaire. Mais au moins, son âme sœur ne serait pas morte par sa faute.

Depuis, les choses avaient bien changées. Lucy avait perdu sa louve, depuis son agression, deux ans plus tôt. Elle n’était plus que l’ombre de ce qu’elle avait été, devenue aussi vulnérable et fragile qu’une simple humaine. Cela, peu des siens en avaient connaissance. Cette agression avait été orchestrée par son demi-frère, Simon. Simon, devenu déviant, et même le pire d’entre eux. Leader des déviants. Meurtrier assoiffé de sang dont la folie sanguinaire n’avait plus de limite. Simon qui nourrissait une haine sans borne envers les humains. Simon, dont Lucinda avait l’obscure impression que leur père, Stephen, protégeait voire même, soutenait. Depuis deux ans, Lucinda espérait que les Bloodrunners le mettent hors d’état de nuire. Sans succès. Simon était insaisissable mais sa soif meurtrière avait décuplé depuis peu, si l’on en croyait le nombre grandissant de disparitions chez les humains. Elle savait que Carter menait l’enquête. Sauf que, contrairement aux runners, il ignorait totalement ce à quoi il avait affaire. Et l’idée même que Simon ne tue Alastair était insupportable à la lycanne. C’est ce qui la motiva à prendre contact avec le shérif. Le rencontrer. Tenter de lui expliquer le danger. Un exercice qui s’annonçait périlleux. Très périlleux, et ce à de nombreux niveaux.

Elle avait donc appelé le bureau du shérif, demandé à parler à Alastair. Au téléphone, elle avait juste expliqué avoir des informations à lui fournir sur les disparitions actuelles, et de venir, seul, au point de rendez-vous qu’elle lui avait fixé. Sa boutique était probablement surveillée par Simon, et cette rencontre devait demeurer secrète. C’est pourquoi elle fixa le rendez-vous dans une chambre du Silk Motel, qu’elle avait préalablement réservé à cet effet, sous un faux nom, évidemment.

C’est ainsi que Lucinda se retrouvait dans cette chambre, à attendre la venue d’un homme qu’elle s’était juré de maintenir à distance d’elle-même. Un homme qui, elle le savait, lui était destiné… Sa tension nerveuse était-elle qu'elle ne pu réprimer un sursaut lorsque des coups retentirent à la porte de la chambre.

« Entrez. » dit-elle alors, la gorge nouée par l’appréhension.


( Pando )
Alastair Carter
Alastair Carter

inscrit le : 05/01/2024
messages : 51
âge : 44
logement : fermette au 127 college town
occupation : Shérif, à la tête de la meilleure unité et je pèse mes mots. Toujours là pour les habitants que j'ai juré de protéger et aider coute que coute.
statut civil : Veuf depuis 4 ans maintenant. C'est dur mais je commence a m'y faire...


it's time to talk
@Alastair Carter  & @Lucinda Trask

Bennington était maudit. C’était la seule explication possible quand aux affaires liées à toutes ces disparitions. D’aussi loin que je me souvienne les forces de l’ordre ont toujours eu des affaires de ce genre ici. Même quand j’étais sur New-York j’avais entendu parler de certaines disparitions inquiétantes dans ma ville natale. Mais depuis que j’étais revenu ici j’avais pu constaté que tout cela n’était pas exagéré bien au contraire. Je dirais même que la ville taisait aisément le véritable nombre de disparition et la fréquence de ces dernières. Pour sûr il y avait quelque chose de logique derrière tout ça mais je n’arrivais pas à mettre la main dessus. Je n’étais pourtant pas un moins que rien et j’aimais même à croire que j’assurais tout de même comme flic et comme shérif. Mais là je pataugeais vraiment dans la merde sans pouvoir m’en sortir et sans trouver la moindre trace me permettant de suivre une piste.

J’en venais clairement à douté de mes capacités du coup. A croire presque en l’existence d’êtres supérieurs qui se jouaient de nous et surtout de moi. C’est pourquoi quand un appel anonyme m’annonçai avoir des informations à partager sur les disparitions je prenais la nouvelle avec des pincettes. Une partie de moi espérait clairement que cela pouvait m’aider à avancer. A voir sous un angle nouveau tout cette merde. Mais une autre partie de moi pensait alors qu’on se jouait de moi et que cet appel anonyme était un canular juste pour m’enfoncer encore plus. D’ailleurs rien qu’à voir l’adresse pour le lieu de rendez-vous… tout portait à croire qu’on allait se foutre de ma gueule.

Cette pensée se faisait d’ailleurs une place assez forte dans ma tête et en arrivant au lieu de rendez-vous j’hésitais grandement à toquer à la porte. Pendant quelques secondes j’attendais sans rien faire avant de finir par soupirer et toquer. Après tout je n’avais aucune piste réelle alors autant voir ce qu’il en était. Tout était bon à prendre dans cette affaire. Abattant mon poing sur la porte en bois du motel j’attendais une petite seconde avant d’entendre une voix m’inviter à rentrer. Même là ça puait le piège et pourtant je posais ma main sur la poignée que je tournais et ouvrais la porte avant de pénétrer dans la petite chambre où trônait un lit en son centre. Comme toutes les chambres de ce style de motel il y avait un lit, une petite table avec une chaise, une commode et une armoire murale. Une petite salle d’eau complétait le tout en bout de pièce. Une jeune femme rousse, d’environ la même tranche d’âge que moi m’attendait alors et ses grands yeux se posèrent sur moi à peine avais-je passé le pas de la porte. J’avais cette sensation étrange et envoûtante en même temps d’être complètement dévorer par sa présence. Pourtant je restais. Et une fois la porte refermée je m’avançais vers elle d’un pas.

« Bonsoir madame … ? »
Une petite présentation s’imposait pour le coup. Après tout on ne fait pas venir le shérif dans un motel sordide en ayant soit disant quelques infos croustillantes sans pour autant se présenter et montrer par la même on pouvait lui accorder une quelconque confiance.
« Jolie chambre. Pour une première rencontre c’est assez… inattendue. Vous auriez des informations pour moi de ce qu’on a pu me dire ? »
J’essayais de la jouer professionnel pour le coup mais clairement cette jeune femme me perturbais. Je ne savais pas encore comment et pourquoi mais je le sentais dans ma chair.  .



( Pando )
Lucinda Trask
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Lucinda devait admettre qu’elle avait craint jusqu’au bout qu’Alastair ne vienne pas au motel. Après tout, elle était consciente que sa démarche pouvait paraitre plus que suspecte d’un point de vue extérieur, et encore plus de la part du shérif de la ville. Loin d’elle l’envie de se croire dans un film d’espionnage, elle voulait seulement s’assurer que ni Simon, ni Stephen, n’auraient vent de sa rencontre avec Alastair. Autant pour sa sécurité à lui que pour la sienne d’ailleurs. Mais lorsque les coups furent frappés à la porte, et qu’elle le découvrit sur le seuil de la petite chambre du motel, elle fut partagée entre soulagement et appréhension. Même si elle n’avait plus sa louve pour lui rappeler ce que cet homme représentait pour elle, sa présence seule suffisait à éveiller en elle un flot d’émotions inhabituelles.

Evidemment, elle s’était attendue à ce qu’il se montre circonspect à son égard, voire même méfiant. Cela ne l’offusquait aucunement, elle comprenait parfaitement. Aussi, Lucy ne se laissa pas démonter par l’entrée en matière d’Alastair lorsqu’il pénétra dans la chambre. Mais elle n’en menait pas large pour autant. Elle allait devoir se livrer à un exercice de funambulisme peu commun, à cheval entre le monde des lycans et celui des humains. Elle-même ne savait plus trop où se situer d’ailleurs. « Lucinda. Lucinda Trask. » Elle n’avait pas l’intention de lui mentir lors de leur échange. Ou peut être juste par omission. « Merci d’être venu. En effet j’ai des informations, concernant les disparitions récentes. » Elle avait conscience de paraître sans doute un peu trop… guindée. A dire vrai, elle luttait contre elle-même, contre les émotions qu’Alastair éveillait en elle rien que de par sa présence à ses côtés. Cette chambre de motel était bien trop exigüe pour eux deux… Elle croisait les mains pour qu’il ne voit pas qu’elles tremblaient, contrôlait sa respiration pour ne pas perdre pied.

« Je sais qui est le responsable. » Lucinda ferma les yeux un bref instant et pinça les lèvres. Alastair allait probablement la prendre pour une folle. Une illuminée. Ou pire encore. « Mais pour être en mesure de l’arrêter, vous allez devoir prendre en compte certains… paramètres. Sinon… vous n’y arriverez pas. Croyez-moi. » Les mots se bousculaient dans son esprit. Comment expliquer à cet homme que l’individu qu’il recherchait n’était pas un être humain sans trahir les siens ?



( Pando )
Alastair Carter
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Depuis que j'avais reçu cet étrange message je m'attendais clairement à un guet-apens. C'est donc sans confiance que je m'étais rendu au lieu indiqué dans le message, l'arme au poing dans la poche de mon blouson histoire de pouvoir dégainer ou même tirer à travers le cuir si jamais j'étais forcé. Je ne savais clairement pas sur quoi et surtout sur qui j'allais tomber. Cependant après avoir entendu la voix qui m’accueillait je sentais ma méfiance s'amoindrir assez rapidement. Comme si le simple fait que ce soit une femme m'écartait d'un quelconque danger. Grave erreur qui heureusement ne m'apporta aucun mal du moins lors de cette rencontre. Avec une certaine méfiance tout de même, du moins quelques bribes, j'entrais dans la chambre du motel et refermais la porte derrière moi avant de demander à demi mot à qui j'avais l'honneur. Une belle femme certes. Vraiment très belle même. Le premier regard échangé eut comme un certain effet en moi. Un écho dans mon torse. Restant tout de même professionnel je secouais doucement la tête alors qu'elle m'annonçait son nom. Un nom qui ne me disait rien pour être honnête alors que je me targuais récemment de connaître quasiment tout le monde dans cette ville. La jeune femme étant donc parmi le petit pourcentage de personne que je ne connaissais pas.

Entrant donc dans la chambre je m'avançais jusqu'à une certaine distance afin de pouvoir discuter en toute tranquillité avec la jeune femme. D'après son message elle avait des informations assez importantes à m'avouer concernant les disparitions récente qu'il y avait eu en ville. De quoi m'attirer très clairement car il s'agissait d'une affaire assez large qui me faisait clairement patauger. Comme jamais. Nous avions déjà eu des affaires compliquées et longues mais elles avaient toutes fini par se résoudre. Les disparitions bizarres qu'il y avaient en ville depuis des années étaient assez inquiétantes car nous ne trouvions aucune piste. Il était impossible qu'un homme ou une femme soit aussi méticuleux pendant de si longues années sans faire la moindre erreur. D'où le fait que certains y voyaient un caractère surnaturel. Je n'étais pas le genre de personne à croire cela mais parfois j'étais tenté de me dire que c'était la seule explication possible.
« Oh ? Plait-il ? »
Lançais-je alors qu'elle m'affirmer connaître le responsable de toutes ces disparitions. Je devais avouer trouver ça assez bizarre. Pourquoi tout d'un coup une personne se réveillait et voulait me donner un nom. Qu'est-ce qui aurait pu l'en empêcher avant ? N'était-elle pas entrain d'essayer de me faire tourner en rond ? De m'embrouiller l'esprit en me donnant de fausses informations ? N'était-elle au final pas de mèche avec le/la/les responsables ? Trop de questions qui se bousculaient dans ma tête et avant que je ne puisse enchaîner voilà qu'elle m'annonçait autre chose.

Perplexe, je la regardais alors en plissant doucement les yeux. Essayant de comprendre ce qu'elle voulait me dire par là. La journée ayant été assez longue je devais avouer être entrain d'arriver à ma limite concernant ma patience aussi je ne me voyais pas chercher pendant de longues minutes un fil conducteur à ce début de révélation. Mais si elle avait un nom je me devais de l'écouter et d'investiguer dans cette direction. Après tout ce n'est pas comme si nous étions totalement paumé sur cette affaire. Soufflant doucement je finissais par tirer une chaise qui se trouvait non loin et m'asseoir dessus.
« Très bien... Je vous écoute. J'sais pas si vous êtes pas entrain de vous foutre de moi mais allez-y, dites moi ce que vous savez et ce qu'il y a à savoir sur cette affaire. Qu'est-ce qu'on ignore ?
Pourquoi avais-je cette sensation que tout allait être des plus étrange ? Vu comment se déroulait cette rencontre déjà, dans un motel, à l'abri des regards...



( Pando )
Lucinda Trask
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@Alastair Carter  & @Lucinda Trask

Alastair Carter n’était pas homme à se laisser conter, et Lucinda l’avait déjà compris bien avant qu’il n’entre dans cette chambre de motel miteux, où elle l’avait invité à venir la rejoindre. Comme elle le redoutait de prime abord, il la prenait certainement pour une illuminée, voire pire. Le sarcasme dans sa réaction n’échappa pas à la louve. Elle aurait pu s’en agacer, mais comment pouvait-elle concrètement lui en tenir rigueur ? Elle-même avait conscience que sa démarche était totalement folle. La gorge nouée et le cœur battant à tout rompre, Lucinda observait avec appréhension le shérif, redoutant qu’il ne refuse de l’écouter. Finalement, il pris une chaise et s’assis. Lucinda s’autorisa à expirer doucement. « Merci. » souffla-t-elle, avant d’aller prendre place sur le rebord du lit, face à lui. Elle s’humecta les lèvres, réfléchissant par où commencer. Maintenant qu’elle était face à Alastair Carter, elle avait franchi le point de non-retour. Elle ne pouvait plus reculer. Certes, c’était un humain. Les humains ne devaient rien savoir de leur existence. Mais c’était également son âme sœur… elle n’avait plus sa louve actuellement pour lui confirmer ce qu’elle avait déjà compris des années plus tôt, mais elle le ressentait toujours, au plus profond des fibres de son être. Et en cette « qualité » d’âme sœur, il a le droit de savoir, martela cette petite voix dans son esprit.

« Simon. Simon Trask. » lâcha-t-elle alors de tout go. Elle ferma brièvement les yeux, prise par une sensation de vertige. Tu ne peux plus aller en arrière maintenant. « C’est… mon demi-frère. C’est un déviant, comme on dit chez nous. De la pire espèce. » Elle releva son regard sur le shérif. « Vous appelez ça un psychopathe, je crois. » Après tout, les lycans n’étaient pas exempts de maladie mentale. « Il a quitté Shadow Peak il y a deux ans. Depuis, il devient de plus en plus dangereux et incontrôlable. J’ignore où il se trouve actuellement, mais il est dans les environs, c’est une certitude. » Jusque-là, sa confession n’avait pas été trop… compliquée, se borna au faits et à une réalité partagée avec l’humain qui se trouvait face à elle. « Mais croyez-moi, il ne ressemble en rien aux coupables que vous avez l’habitude d’arrêter. Il… il n’est pas humain. Dans tous les sens du terme. » Carter allait la prendre définitivement pour une folle. Elle aurait de la chance s’il ne cherchait pas à l’interner après leur entrevue. Elle ne pouvait même pas lui apporter une preuve de ce qu’elle avançait. Une fois de plus, elle regretta amèrement sa louve et maudit Simon pour tout ce qu’il avait fait. « Ce que je m’apprête à vous dire va sans doute vous paraitre totalement… fou. Mais je vous assure que je ne fais que vous dire la vérité, et que je risque ma propre vie en le faisant. » Si Stephen Trask, son père, apprenait ceci, elle était persuadée qu’il la réduirait au silence définitivement avec la complicité de Simon.




( Pando )

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