love at first sight in Bennington [Eric & Lena]

@Eric Trask & @Lena Reagan
Tu avais encore la tête dans les cartons cherchant tes décorations pour aménager ta salle à manger, trois mois que tu étais en ville et tu n'as pas pris le temps de déballer toutes tes affaires, de nombreux cartons jonchaient encore sur le sol, aujourd'hui tu étais de garde, mais si aucun incident important ne se produisait en ville, tu avais en toute logique le temps de vider pas mal de ses fameux cartons et de t'installer un peu mieux dans cette nouvelle maison, tu ressors des cadres de photos de toi et de tes sœurs, certaines de ton père, tu regardes son visage avec une pointe de nostalgie, il te manque même après toutes ses années, parfois tu te demandes s'il serait fier de ton choix d'avoir quitté ta mère et tourner le dos a ton héritage ou s'il serait déçu par ton attitude. Tu te rappelles qu'il ne souhaitait que ton bonheur, c'est ce qu'il disait toujours, alors tu tentes de te rassurer en te disant qu'il ne pourrait qu'être fier de toi.

Ton téléphone sonne, le boulot, forcément, tu soupires, ta journée pour ordonner ta maison tombe à présent à l'eau. Un crime, une pauvre femme retrouvée morte dans les bois, tu te demandes rapidement si c'est en lien avec toutes ses disparitions ou si c'est un fait à part, tu attrapes ta veste, ton insigne prouvant que tu es médecin légiste, ton sac à main dans lequel tu as glissé ton téléphone et tu attrapes tes clés de voiture avant de quitter ta villa. Ton véhicule glisse doucement sur le bitume, traversant la ville jusqu'à l'institut médico-légal, il faut que tu t'arrêtes pour récupérer ton matériel professionnel. Tu charges le tout dans ton coffre et tu retournes dans ton véhicule direction la forêt.

On t'a expliqué à peu près où le corps de la victime se trouvait, tu as mis un peu de temps à trouver l'endroit, une fois à destination, tu tires le frein à main et tu sors de la voiture. Tu récupères ta valise et une femme t'indique où le corps se trouve. Une jeune femme rousse, dans la vingtaine, tu es toujours désolée de tomber sur des victimes si jeunes et surtout de mort aussi brutale. Tu t'affaires à ton travail, remarquant des traces sur le cou de la victime. " On dirait qu'il y a eu une strangulation." Tu prends les photos qui s'imposent, puis tu commences à mesurer chaque blessure, surtout celle sur le coup, cependant, c'est une blessure à la tête qui t'intrigue le plus. " Madame Reagan, je vous présente Éric Trask, le ranger qu'on a appelé pour cette affaire." Tu te redresses et te tournes, afin faire face a ce ranger, quand ton regard se pose sur toi, un étrange frisson te parcourt, tu ne peux plus détacher ton regard de cet homme, une forte attirance te submerge, chose que tu n'avais jamais ressentie auparavant. Tu mets quelques minutes avant de sortir de ta léthargie. " Enchanté monsieur Trask. Je suis le médecin légiste." Tu te présentes en espérant ne pas bafouiller, tu te sens vraiment étrange soudainement.

( Pando )

@Eric Trask & @Lena Reagan


Eric ne peut retenir un soupir, alors qu'il sécurise la zone où il a malheureusement trouvé au cours de sa patrouille le cadavre d'une jeune femme, et lance un regard au corps qu'il a laissé en l'état. A première vue, rien ne pourrait laisser supposer qu'il s'agisse d'une victime des disparitions, ni qu'elle a croisé la route des déviants, mais le lycan ne peut s'empêcher de garder cette idée sous le coude, même s'il se gardera bien d'en toucher deux mots aux autorités qui viendront voir.

Il ne faut pas longtemps pour les voir débarquer, et Eric, professionnel, les accueille et leur désigne le corps en précisant :

Je n'ai touché à rien, je me suis dépêché de sécuriser la zone dès que je vous ai prévenus.

On le remercie, puis la scientifique commence à ratisser la zone, à la recherche d'indices, en attendant que le médecin légiste ne vienne étudier le corps. Lui-même s'éloigne, laissant les humains faire leur travail tout en faisant mine de chercher de son côté, lorsqu'on finit par l'appeler ; la légiste est arrivée, ils vont enfin commencer à avoir quelques réponses sur cette mort atroce. Le ranger acquiesce, se relève et revient près du corps, avant de se figer en avisant la femme blonde en train de prendre des photos. Il ne faut pas longtemps pour qu'il comprenne qu'il s'agit de son âme sœur, et aussitôt, son esprit se met à paniquer. Merde, c'était bien le moment de tomber sur son âme sœur... Cependant, pas le choix, il s'approche, et quand elle croise son regard, il ne peut que saisir sa raideur, pendant que son propre cœur bat la chamade. Elle sait, ou du moins elle comprend qu'entre elle et lui, désormais, il y a un lien qui ne pourra pas se défaire, à moins que l'un d'eux perde la vie, et il en est tout bonnement hors de question pour lui. Et sûrement pour elle, mais pour le coup, il ne se voit pas trop le lui annoncer de but en blanc...

Elle finit par rompre le silence gêné qui s'est installé en se présentant comme le médecin légiste, et Eric, avec un léger sourire un brin crispé, lui tend la main et répond d'une voix qu'il veut maîtrisée :

Enchanté également, Madame Reagan.

Il déglutit, puis secoue la tête pour reprendre contenance, puis reporte son attention sur le corps avant de reprendre :

Je vous ai entendue parler de strangulation. De... De quand datez-vous le décès ? Si la marque de strangulation est encore visible, ça ne peut signifier qu'une chose, c'est que la mort est plutôt récente, si je ne me trompe pas...

Après ça, il va devoir en toucher deux mots à sa sœur cadette ; il semblerait que les Trask se soient passés le mot, pour trouver leur âme sœur au pire moment...

( Pando )

@Eric Trask & @Lena Reagan
Ton myocarde s'emballe, tu sens que tes mains deviennent moites, mais que t'arrive-t-il bon sang? Tu ne le connais pas cet homme, tu as posé tes yeux une fraction de seconde sur lui et te voilà à deux doigts d'un malaise, c'est quoi ce délire? Tu as comme l'impression qu'il ressent la même chose, la main tremblante, la voix peu assurée, tu rêves où une connexion est en train de se faire? Arêtes de rêver ma belle, c'est dans les films ce genre de chose, dans la vie réelle, tu tombes amoureuse et on te piétine le coeur, enfin c'est ce que t'as entendu dire, parce que avoir été attirée par des hommes t'as bien connu ça, mais l'amour ça t'est étranger, tu n'as jamais été amoureuse de quelqu'un jusqu'à présent, il en faut tout de même beaucoup plus qu'une paire de beaux yeux pour te faire défaillir tout de même?

Par chance tout comme toi il se focalise sur cette pauvre femme dont le corps froid est a même le sol. " Oui, regardez, à la base de son cou, on peut apercevoir une fine ligne rouge, signe qu'elle a été étranglée, probablement un fil de fer ou quelque chose comme ça, j'en saurais plus à l'autopsie." Tu es sérieuse Léna? Tu parles d'autopsie devant lui? Oui bon en même temps c'est ton métier, mais ce n'est pas le sujet le plus glamour qu'il soit pour faire connaissance avec lui. Tu te surprends à vouloir en connaitre davantage sur cet homme, alors que tu viens à peine de le rencontrer, ça te perturbe de ressentir ce genre de chose aussi rapidement pour un parfait inconnu.

Tu hausses les épaules. " La mort peut remonter à maximum six heures, effectivement ce n'est pas très ancien, bien vu Mr Trask." tu adresse un sourire au beau brun et tu poursuis. "Elle a une plaie a la tête, je suppose qu'elle est tombée en arrière, il y a du sang sur cette pierre et je pense que finalement c'est la chute qui l'a tuée." Tu indiques la masse rocheuse à présent rougi d'un sang à moitié sécher sur sa surface. " Le tueur était derrière elle, il a entouré son coup d'un objet fin et assez solide pour tenter de l'étrangler, elle a probablement eu un brusque réflexe de recul et ils sont tombés, malheureusement sa tête à taper au mauvais endroit." Tu indiques le sol où visiblement deux corps se sont écroulés, des traces de pas par-ci, par-là, mais on peut voir que le tueur avait les pieds bien plus grands que la victime. " Je dirais à vue d'œil que le tueur est un homme." Tu as également observé que l'objet qui a servi à étrangler la victime a été relevé, comme si la personne qui était derrière elle était bien plus grande. Tu tentes de rester professionnelle et de mettre de côté ses émotions qui te traversent, tu tentes de ne pas trop regarder ce beau ranger, mais ton regard dévie indéniablement sur son visage.

Tu n'as qu'une envie laissée tomber ton travail et l'inviter à boire un verre, un café, peu importe finalement, du moment que tu passes un moment avec lui. Ce n'est pourtant pas ton genre de craquer ainsi sur un inconnu, tu es même plutôt méfiante en général. Tu continues d'inspecter le corps, tentant de te concentrer au maximum sur ton travail, mais c'est plutôt compliqué. Tu relèves une trace de doigt bien distinctes sur l'avant-bras de la jeune femme. "Elle a été attrapée violemment ici." Tu prends une photo de l'empreinte, elle peut servir à faire avancer l'enquête. Tu continues, mais ne trouves rien d'autre, tes collègues se sont déjà affairés à baliser les empreintes de pas et de photographier ses dernières, le sol étant encore relativement mou, on peut voir distinctement la forme de la chaussure et les motifs qui ornaient le dessous de cette dernière. Tu te tournes vers le Ranger. " C'est vous qui avez trouvé le corps?" Tu demandes plus pour engager la conversation qu'autre chose, car tu le sais déjà que c'est bien lui qui a découvert la victime sans vie.

( Pando )

@Eric Trask & @Lena Reagan


Pour Eric, c'est une véritable torture de garder son sang-froid tout en sentant que la légiste - qui est tout aussi agréable à regarder qu'à entendre, et il voudrait se mettre des claques de penser ça - est son âme sœur. Cependant, il y parvient, gardant toute son attention sur ce qu'elle lui dit tout en observant le corps avec attention, remarquant effectivement la trace de strangulation encore bien visible sur son cou et placée de telle sorte qu'une personne de grande taille soit responsable. Bon, au moins, il ne s'agit pas d'un coup des déviants, pour une fois... Mais passons.

Alors qu'il sent le regard de la légiste tenter de ne pas se poser sur lui, essayant de son côté de ne pas croiser ses beaux yeux, il avise la marque au bras que la victime arbore et fronce les sourcils :

En effet, difficile de rater ce détail... Ce qui m'amène à penser que le responsable est un homme, d'assez grande taille, avec une poigne suffisamment forte pour pouvoir imprimer la marque de son doigt sur un bras humain.

Définitivement, il ne peut s'agir d'un déviant, ces derniers préférant faire disparaître et laisser derrière eux des corps en piteux état. Là, à côté de leurs pratiques, c'est plutôt propre, le tueur est donc un humain, certes avec certaines caractéristiques, mais un humain quand même.

C'est alors qu'il croise le regard de la légiste, et son cœur rate un battement de nouveau, l'amenant à rougir avant de secouer la tête et de bafouiller :

Euh, oui, c'est moi. Je faisais ma ronde, comme tous les jours, et je suis tombé dessus. J'ai essayé de protéger la zone au maximum après avoir prévenu la police.

Il se redresse, afin de masquer son trouble, et observe le fourmillement de la police scientifique autour de la zone d'enquête. Ils semblent savoir ce qu'ils font, et c'est une bonne chose, mais il ne peut s'empêcher de pousser un léger soupir de soulagement ; au moins, il n'a pas à prévenir la légiste de suite du danger qui plane au-dessus d'eux tous, mais d'un autre côté, il va bien falloir qu'il le fasse sans trop tarder pour autant.

Il finit par reporter son attention sur la légiste, s'accroupissant à côté d'elle, et finit par lui souffler :

Et... Est-ce que vous avez quelque chose contre un café ? Un de ces quatre ?

Au moins, il aura le temps d'en toucher deux mots à Lucy et de réfléchir à ce qu'il va bien pouvoir lui dire, si elle accepte, bien entendu... Mais voilà qu'il se découvre une faiblesse, et ça, clairement, il ne peut pas se permettre de la laisser visible trop longtemps.

( Pando )

@Eric Trask & @Lena Reagan
Tu fais tout ce qui est humainement possible de faire pour lutter contre cette attraction afin de rester professionnelle et concentrée, ce n'est pas une mince affaire, la seule odeur de son parfum arrive à te déconcentrer, de savoir qu'il est là à tes côtés agite tous tes sens. Tu ne parviens pas  à comprendre ce qu'il t'arrive, toi qui n'as jamais connu l'amour avec un partenaire, tu es là pire qu'une adolescente a tenté de maitriser tes émotions face a cet homme que tu viens à peine de rencontrer. Tu te concentres sur la victime, expliquant les détails que tu as remarqués et donnant des explications sur la manière dont le meurtre a probablement été effectuer.

Tu hoches la tête. " A mon avis il faudrait chercher sur le côté amoureux de la jeune femme, un amoureux transi en colère ou un ex petit ami qui refuse l'idée d'une séparation par exemple." En général c'est très souvent que les victimes soient tuées par une personne de son entourage et de toute manière la piste sentimentale est souvent prise en première dans ces cas-là. " Si ce n'est pas le cas, elle a bien pu tomber sur un homme en crise, manque de drogue, délire psychotique, tout est envisageable." Il est compliqué pour toi de ne pas poser ton regard sur lui, cependant, tu évites soigneusement son regard, tu ne veux pas te montrer intrusive non plus.

Vos regards se croisent et tu souris quand tu vois le beau brun rougir, bien que tu ne dois pas être mieux toi-même d'ailleurs. "Bon boulot monsieur Trask." Tu lui réponds en te relevant, ton travail étant terminé, tes collègues vont amener le corps à ton lieu de travail, tu pourras placer le corps dans un des tiroirs de la morgue et attendre que la famille vienne confirmer l'identité de la jeune femme, bien qu'elle ait ses papiers d'identité sur elle. Tu vas devoir rester le reste de la journée à la morgue afin de prélever des traces d'adn de son assassin, de la nettoyer et la rendre présentable pour que sa famille puisse venir la voir, un moment que tu détestes, voir des gens pleurer leur proche, souvent d'une mort très violente et soudaine, d'autant plus que cette femme est encore jeune et avait probablement toute la vie devant elle. Triste fin tout de même.

Tu es encore accroupie auprès du corps, quand le ranger se place à tes côtés pour te poser une question qui te rend perplexe et qui te ravit à la fois. Tu clignes des yeux à deux reprises avant de reprendre contenance. " Ho, heu, oui, bien sûr, avec plaisir." Tu te sens intimidé, mais contente qu'Éric t'es proposé ce café. Tu as déjà hâte d'y être. Tu te relèves doucement et tu tends ta carte de visite au beau brun. " Tenez il y a mon numéro sur cette carte, appelez- moi quand vous voudrez boire un café." Tu tentes de rester neutre, mais un sourire c'est déjà dessiner sur ton visage.

( Pando )

@Eric Trask & @Lena Reagan


Eric note avec attention ce que la légiste lui raconte ; même s'il n'est pas de la police, et qu'il laissera l'enquête volontiers aux personnes idoines, le simple fait d'écouter la jolie blonde ne le laisse pas indifférent, sans qu'il parvienne à s'expliquer pourquoi. Enfin, si, il sait pourquoi : c'est leur lien d'âme sœur qui s'exprime, le faisant bafouiller et boire les paroles de la légiste, et il a presque envie de rentrer chez lui pour redescendre en pression et aborder le sujet avec sa cadette.

Après qu'elle l'ait félicité, un sourire se dessine sur les lèvres du ranger, qui marque une hésitation avant de lui proposer de prendre un café à l'occasion, sans trop espérer quoi que ce soit. Quelle n'est sa surprise lorsqu'elle accepte, lui tendant même une carte avec son numéro, qu'il récupère avec un léger sourire avant de reprendre :

Je n'y manquerai pas... Je vous laisse vous occuper de cette jeune femme pour le moment, je vous contacterai ce soir pour vous proposer un café demain, si ça vous dit.

Il range précieusement la carte de visite dans la poche de sa veste, sur sa poitrine, et reporte ensuite son attention sur elle avant de lui souffler :

Juste... Si vous pouviez faire attention, à compter de maintenant, ça m'arrangerait. Je vous expliquerai, mais par pitié, soyez prudente. Ne faites confiance à personne.

Cette fois, il laisse poindre la note de crainte dans sa voix, car si ça s'apprend qu'il a trouvé son âme sœur, notamment du côté des déviants, il craint pour la sécurité de la légiste plus que pour sa propre sécurité. Se redressant, il esquisse un léger sourire, puis incline la tête avant de reprendre :

Je ne vous importune pas davantage. Je vous envoie un message un peu plus tard, pour que vous ayez mon numéro et que je puisse vous inviter convenablement pour le café, d'ici là... Faites attention à vous, d'accord ?

Puis il lui sourit plus franchement, avant de tourner les talons et de reprendre sa route, perdu dans ses pensées. Le reste de sa journée se passe sans encombre particulière, jusqu'à ce qu'il rentre chez lui et se décide à envoyer un message à la légiste, l'invitant officiellement à prendre un café à Bennington le lendemain, avant d'aller se poser dans son canapé, pensif. Il décide d'attendre de voir ce que donnera la rencontre avec la légiste pour en discuter avec Lucinda, et il passe la nuit à repenser à cette jolie blonde, à son sourire discret, finissant par s'endormir avec un sourire aux lèvres, pour la première fois depuis longtemps.

( Pando )

@Eric Trask & @Lena Reagan
Tu ne t'attendais pas à ce que le ranger se montre si avenant, vous venez à peine de vous rencontrer, tu ne t'attendais pas non plus à ce que sa demande de café te fasse autant plaisir, tu te demandes si tu ne te jettes pas dans la gueule du loup à accepter cette demande, après tout tu ne le connais pas. Cependant, tu as accepté sa demande sans vraiment hésiter, sans vraiment réfléchir, tu finis même par te demander pourquoi tu as accepté si facilement, toi qui remballes toujours le premier venu dès que tu en as l'occasion, que ce soit un verre offert dans un bar ou même une invitation banale comme celle-ci, mais cette fois tu as acceptée et avec un grand sourire en prime. Tu lui donnes donc ta carte qu'il range dans sa poche.

Tu hoches la tête doucement. " Entendu, j'attends votre appel." Tu as encore beaucoup de travail à accomplir, cette pauvre femme doit être présentable pour que sa famille vienne confirmer son identité et se recueillir sur son corps, ça sera probablement encore très lourd à regarder, tu détestes ses moments où les familles pleurent leurs êtres chers, cependant, tu sais aussi que ça fait partie du deuil, en espérant que l'assassin sera vite retrouvé et tu feras tout pour aider l'enquête dans ce sens. Tu es assez troublé par les recommandations d'Éric, tu sens qu'il veut être bienveillant, mais tu ne peux t'empêcher de froncer les sourcils, trouvant étrange de te dire cela. " Heu oui bien sûr je ferais attention." Tu tentes de le rassurer tout de même.

Tu hoches la tête, presser d'arriver à demain pour boire ce fameux café et surtout de pouvoir comprendre pourquoi il te demande de faire autant attention à ta personne, c'est touchant, mais inquiétant à la fois. " J'attends votre message et je ferais attention promis." Tu lui adresses un sourire et tu reportes ton attention sur la victime que tes collègues ont à présent mis sur un brancard et couvert d'un drap blanc. Tu attrapes ta mallette et tu te diriges vers ton véhicule, posant tes affaires dans ton coffre, tu entres dans la voiture afin de te diriger à la morgue, saluant Eric en passant, tu seras probablement au travail une bonne partie de la soirée et de la nuit.

( Pando )

@Eric Trask & @Lena Reagan


La nuit que passe Eric est, pour une fois, assez calme, même s'il ne change pas grand-chose à ses habitudes : à peine levé, il vérifie son téléphone, prend un petit déjeuner rapide, puis se rend en forêt pour faire sa ronde et s'assurer que tout va bien. Cependant, après quelques heures, il se décide à renvoyer un message à la légiste :

Bonjour, ici Trask. Je passe vous prendre à 15h, si ça vous dit, pour un café.

Il guette une réponse de la jolie blonde, puis, sentant son cœur s'emballer, prend une grande inspiration pour essayer de se reprendre. Ce café sera l'occasion de confirmer qu'il s'agit bien de son âme sœur, mais Eric ne se fait aucune illusion : elle l'est, il l'a senti et il est plus que probable qu'elle l'ait senti également. Non, vraiment, ce qu'il espère avec ce café, c'est éventuellement en savoir un peu plus sur la légiste, qu'il ne connaît ni d'Eve ni d'Adam, et voir aussi comment il peut la protéger des déviants en général et de Simon en particulier ; s'il apprend que son frère aîné a trouvé son âme sœur, il est probable qu'il veuille l'atteindre à travers elle. Comme il pourrait s'en prendre à Lucinda en passant par le shérif...

Se passant une main sur la nuque, le ranger soupire, puis reprend sa ronde en attendant l'heure du rendez-vous. Les heures passent, et il finit par terminer sa journée un peu avant quinze heures, se dirigeant vers sa voiture pour se rendre à l'institut médico-légal ; heureusement qu'il a pas mal de latitude vis-à-vis de son boulot, ne peut-il s'empêcher de penser sur la route, finissant par se garer devant le bâtiment et attendant patiemment la légiste, son cœur battant de plus en plus vite à mesure que l'heure approche ; allez, tout va bien se passer...

( Pando )

@Eric Trask & @Lena Reagan
Comme tu t'y attendais tu as passé une bonne partie de la nuit au travail avant de pouvoir rejoindre les bras de morphées, évidemment le visage d'Éric t'est apparu à plusieurs reprises dans la nuit, que tu aies été éveiller ou non. Tu dois l'avouer ça te perturbe de penser autant à un homme que tu viens à peine de rencontrer, ce n'est pas ton genre d'avoir une attirance aussi forte et rapide pour une personne que tu ne connais pas. Pourtant, malgré le fait que tu ne comprennes pas cet état de fait et que tu te poses pas mal de questions, tu as affiché tout de même un grand sourire lorsqu'à ton réveil, un peu tardif, le message d'Éric te proposant ce fameux café. Te voilà comme une adolescente a son premier flirt, reprends toi Lena! Tes doigts se baladent sur le téléphone afin de lui répondre en lui donnant ton adresse. " Ce sera avec plaisir monsieur Trask, je serais au travail."

Tu pousses tes couvertures au pied de ton lit pour aller te faire un bon café, étant donné l'heure où tu t'es levée, tu vas devoir te dépêcher afin d'être prête à temps.  Tu as encore du boulot à faire, de la paperasse que tu n'as pas pu finir cette nuit, tes yeux étant trop fatigués, tu as dû te résigner à rentrer chez toi, de plus tu dois rencontrer la famille aujourd'hui pour que cette dernière confirme bien l'identité d'un être qui leur est cher et qui a été arraché à la vie avec violence. Tu avales ta tasse de café et tu files te préparer, quelques minutes plus tard tu es déjà dans ta voiture te garant devant le cabinet. Tu as passé plusieurs heures sur tes papiers à terminer quand la famille de la défunte est arrivée, comme tu t'y attendais ce fut un moment déchirant, tu as toujours de la peine pour ceux qui pleurs leurs disparus, surtout quand les cas de meurtres ou d'accident brutaux. Ta collègue a pris le relais pile à temps pour que tu puisses être à l'heure à ton rendez-vous.

Ton cœur bat la chamade, tu te sens nerveuse et excitée a la foi de le revoir. Tu sors du bâtiment et il est déjà là, assis au volant de sa voiture. Tu prends une longue inspiration et tu te diriges vers le Ranger. " Bonjour, monsieur Trask, ravie de vous revoir." Tu lui dis en lui tenant la main pour le saluer, tu ne te permettras pas d'autres formes de salutation pour le moment, tu viens à peine de le rencontrer, même si tu serais curieuse de connaitre l'odeur de son parfum...stop Lena! Tu souris, tentant de camoufler ta nervosité. " Vous avez un café favori?" En ce qui te concerne du moment qu'il y a du café, ça te va parfaitement, de plus tu n'as rien bu depuis que tu as repris ta journée, alors un bon café sera le bienvenu.

( Pando )

@Eric Trask & @Lena Reagan


Il ne faut pas longtemps pour voir la légiste sortir du bâtiment, et Eric finit par sortir de son véhicule pour aller la saluer, lui serrant chaleureusement la main en retour. Toujours aussi souriante, toujours aussi fragile, d'une certaine façon... Mais ça la rend touchante et désirable, même s'il peine à tenter de n'en rien montrer. Tant qu'ils ne se connaissent pas plus que ça, il ne pourra pas l'informer sur le lien qui les unit désormais, et c'est une chose qu'il convient d'annoncer étape par étape.

Avec un sourire, il acquiesce à sa question et l'invite à le suivre, lui présentant son bras par galanterie :

Vous pouvez m'appeler Eric. Et oui, je connais un petit café où j'ai mes habitudes, pas très loin d'ici.

Bien sûr, il pourrait aller au Donovan's, où il sait qu'Izia travaille, mais il ne tient pas spécialement à donner à la demoiselle une occasion de le taquiner ; non, heureusement, il connaît un autre café, plus confidentiel, où il est sûr de ne connaître personne et de ne pas donner de tentation de moquerie ou de mise en danger de la légiste. Car oui, même maintenant, il est sur ses gardes, prêt à agir si besoin est.

C'est donc légèrement tendu qu'il l'emmène jusqu'au café, la laissant entrer à l'intérieur avant de l'imiter et de se diriger vers le comptoir, où il lance au barman :

Bonjour, nous sommes deux.

Bien sûr, je vous en prie, installez-vous.

Il leur désigne une table et Eric le remercie d'un signe de tête et d'un sourire, invitant la légiste à s'y installer avant qu'on ne leur amène les cartes pour qu'ils puissent faire leur choix. Son cœur bat la chamade, et, pour la première fois depuis longtemps, il se sent... vulnérable. Et bon Dieu qu'il déteste cette sensation. Mais comme toujours, il n'en montre rien, se contentant de sourire doucement à l'attention de la légiste avant de reprendre :

Dites-moi... Je crois bien que c'est la première fois que je vous vois à Bennington. Vous venez d'arriver, je suppose ?

Un serveur vient à leur rencontre pour prendre les commandes, et Eric, avisant la carte rapidement, lui lance alors :

Un latte pour moi, s'il vous plaît.

Puis il invite la légiste à passer sa commande, gardant son attention portée sur elle.

( Pando )

@Eric Trask & @Lena Reagan
Non seulement d'être beau, Éric est un homme galant qui t'offre son bras, chose qu'on n'avait jamais fait pour toi et qui te touche, un simple geste, mais que tu trouves agréable et flatteur. " D'accord Éric, appelez- moi Lena." Tu précises, tu trouverais étrange qu'il continue à t'appeler par ton nom de famille alors que le nomme par son prénom. Tu glisses ton bras autour du sien et tu laisses emmener vers ce fameux café qu'Éric semble apprécier. Tu ignores dans quoi tu t'embarques, mais tu te dis que tu ne risques rien, une déception au pire des cas, dans un lieu public, il ne peut rien t'arriver et très peu de chances que cet homme soit un psychopathe qui t'emmène dans une pièce pour te découper en rondelles. A force de voir des victimes ayant subi des choses atroces ton esprit à tendance a parfois imaginé le pire, mais bien que tu sois stressé, tu n'es pas inquiète sur la suite des événements.

Le simple contact avec le bras d'Éric suffit à faire battre ton coeur, c'est tout de même troublant de ressentir quelque chose d'aussi fort pour un parfait inconnu, tu as hâte d'en parler à tes soeurs dès que tu le pourras. Vous arrivez au café, tu connais bien l'établissement, c'est ici que tu viens prendre ton café le matin pour pouvoir tenir ta journée de travail. Éric signale au barman que vous êtes deux et vous pouvez vous installer à une table, tu poses tes affaires à côté de toi avant de prendre place et de te saisir d'une carte pour voir ce que tu pourrais prendre. La question d'Éric te fait sourire. " Oui j'ai emménagé en ville il y a trois mois, avec mes deux sœurs." Le serveur arrive, tu imites Éric en prenant commande. " Un café allongé pour moi s'il vous plait." Tu reposes la carte et une fois le serveur hors de ton champ de vision tu reprends. " On avait besoin d'un nouveau départ, j'ai trouvé que Benninghton était parfaite, de plus le poste de médecin légiste a beaucoup aidé à ce que l'on débarque en ville." Une ville ou ta mère ne pensera jamais à venir te trouver, une ville où tu peux disposer de ta vie comme bon te semble.

Tu repousses une mèche de ta chevelure. " Et vous depuis quand êtes vous en ville?" Tu as vite remarqué que beaucoup d'habitants étaient natifs de la ville, il ne te serait pas surprenant qu'Éric fasse partie de ces personnes. Tu ne peux t'empêcher d'observer ses beaux yeux bleus, tu les trouves magnifiques, cependant, tu tentes de te reprendre et de ne pas le fixer trop souvent, tu n'as pas envie de passer pour une fille qui s'attache vite, c'est bien tout le contraire, tu n'es pas du genre à t'attacher et ce n'est pas non plus dans tes habitudes d'accepter un café aussi rapidement, mais tu es bel et bien là, discutant avec ce charmant ranger, presque fasciné par cette attraction entre vous deux, à moins que tu sois la seule à la ressentir, mais ce ne serait pas le cas, il ne t'aurait pas invité aussi rapidement à boire un café, à moins que ce soit dans ses habitudes d'appâter les nouvelles venues. Cependant, tu doutes très fortement que ce soit ce genre d'hommes, bien que tu ne le connaisses absolument pas.

( Pando )

@Eric Trask & @Lena Reagan


Lena. Tel est le prénom de la belle légiste, qu'Eric se hâte d'enregistrer dans sa mémoire. Un prénom dont l'origine grecque signifie "lumineux", et c'est ce qu'elle est, un rayon de soleil pour le lycan, un rayon aussi précieux que sa propre vie qu'il va lui falloir protéger des dangers du moment...

Une fois au café, les voilà tous deux installés à une table, et les premières questions ne tardent pas à être posées. Ainsi, Eric avait vu juste, Lena n'était présente sur Bennington que depuis trois mois avec ses sœurs et elle lui explique que c'était par nécessité d'un nouveau départ. Bon, il n'y aurait pas Simon et ses déviants, elle aurait pu connaître un nouveau départ sans crainte, mais Eric sera là pour veiller sur elle, désormais. Il faudra juste manœuvrer quelque peu pour lui assurer une protection complète... Mais chaque chose en son temps.

Souriant doucement, il baisse légèrement la tête pour ne pas montrer le rouge qui lui monte aux joues, puis répond tranquillement à sa question :

Je suis né et j'ai toujours vécu à Bennington. On est là depuis un bon moment, j'avoue volontiers que je ne sais pas exactement depuis quand, mais semble-t-il qu'il y a toujours eu un Trask dans la région.

Le serveur revient alors avec leurs commandes, recevant de la part du ranger un sourire poli de remerciement, avant de s'éloigner pour les laisser profiter de leurs boissons respectives. Saisissant sa tasse, il la lève comme pour porter un toast sans se départir de son sourire :

Hé bien, Lena, je vous souhaite la bienvenue à Bennington. En espérant que vous vous y plaisez, au moins un peu...

( Pando )