Petite cueillettes qui vire au drame. [Eric & Malia]

@Eric Trask & @Malia Collins
Tu as besoin de faire le plein, ton stock de potion diminue à vue d'oeil, surtout celles qui te servent pour soigner la meute lorsqu'ils ont affaire aux déviants, ses derniers semblent être de plus en plus nombreux et les bloodrunners ainsi que les lycans de la meute sont de plus en plus souvent amener à les combattre. La situation t'inquiète énormément, à croire que le fanatique que représente Simon réussi a embarqué de plus en plus de lycan autour de lui, tu te demandes si son père ne l'aide pas dans cette affaire, lui qui voue une haine qu'il ne prend même la peine de cacher envers les humains.

Tu as donc décidé de passer ton après-midi à aller faire de la cueillette, c'est le moment propice pour aller chercher des plantes qui t'aideront à remonter ton stock de baume et potions. La pluie qui est tombée dernièrement a été favorable pour la pousse de certaines plantes médicinales dont tu as besoin. Tu as donc enfilé une paire de bottes, un anorak et tu as filé dans la forêt avec ton panier. Ce n'est probablement pas une bonne idée de te balader seule, sachant qu'à présent les déviants sont visiblement capables de se transformer en pleine journée, du moins il s'avère que Simon lui, en est capable, Joshua l'a vu faire de ses yeux.

Dès que tu entres dans la forêt tu trouves rapidement de quoi commencer à remplir ton panier, au fur et à mesure que tu avances tu trouves ton bonheur, ton panier ne tarde pas à se remplir si bien qu'au bout de quinze minutes tu es déjà à la moitié de ce dernier, tu vas pouvoir t'affairer ses prochains jours à remplir tes placards de produits médicinaux que seuls les chamanes ont le secret. Tu profites de la légère brise qui vient te caresser les joues, du chant des oiseaux et de l'odeur des arbres. Tu te sens bien en ses lieux, tu es dans ton élément. Tu es concentré dans ta récolte, si bien que tu ne prêtes pas attention aux craquements sous tes pieds, c'est quand ce bruit qui était au départ très léger, s'intensifie et au moment où tu lèves la tête tu sens le sol se dérober sous tes pieds.

Tu as tout juste le temps d'éloigner ton panier afin de sauver la récolte, avant de dégringoler et te retrouver au fond d'un trou. Ta tête heurte un caillou et la douleur se propage dans tout ton crâne. Tu perds le fil du temps et de l'espace autour de toi quelques instants, avant de reprendre conscience que tu es au fond d'un trou. Tu te relèves péniblement en te massant le front, constatant que tu saignes légèrement, le choc avec cette pierre t'a esquinté, cependant, ce n'est rien de grave en soi. Tu passes ta main sur tes vêtements, contente d'avoir pris tes bottes et ton manteau spécial pluie finalement. Tu tentes te grimper pour te hisser hors du trou, cependant, la boue te fait rapidement glisser. " Il y a quelqu'un?" Il n'est pas rare que les lycans de la meute se promènent dans la forêt, en espérant que ça ne soit pas un déviant de Simon qui débarque, même si tu es capable de te défendre, tu n'as pas vraiment envie d'user de tes dons sur un lycan, aussi mauvais soit-il.

( Pando )

@Malia Collins & @Eric Trask


De par son métier de ranger, quand il n'est pas en train de chasser les déviants, Eric se promène souvent en forêt. Quelques fois, Lexie est avec lui, afin qu'il puisse parfaire son apprentissage, mais pas cette fois ; il arpente la forêt, seul, avec son matériel toujours à portée en cas de besoin. Se promener dans la forêt lui permet de réfléchir au calme, de faire un point sur la situation avec du recul, mais ces derniers temps, ces réflexions amènent à une seule idée : ils sont démunis face à Simon, qui n'a de cesse d'envoyer des vagues incessantes de déviants pour épuiser les Bloodrunners et pouvoir frapper au moment où ils sont vulnérables, et ça, ça l'énerve prodigieusement. Sans compter qu'il a le soutien tacite de leur père... Le lycan serre les poings à la pensée de cet homme, qu'il ne parvient pas à appeler autrement que "géniteur" ou "Stephen", puis se détend légèrement ; Stephen ne peut rien lui faire, pour le moment, et un jour viendra où Eric pourra prendre sa place au sein du Conseil, tout en se doutant qu'un gros ménage devra y être fait.

Perdu dans ses pensées, son sac à dos sur les épaules, il finit par revenir sur terre lorsqu'il entend une voix féminine familière appeler, l'amenant à dresser l'oreille : cette voix, c'est celle de Malia, et aussitôt une angoisse sourde serre les tripes d'Eric. Est-il arrivé quelque chose à sa chamane et amie ? Bon Dieu, non, il espère qu'elle n'a rien... Mais au vu - enfin, en entendant - de sa voix, ça a l'air d'aller, mais hors de question de la laisser toute seule.

Se reprenant, il lui répond :

Malia ? Parle-moi, que je puisse te retrouver !

Il s'engage dans la direction où il a entendu la voix de Malia, et, après quelques instants, finit par arriver au niveau d'un trou, où il la trouve, un léger filet de sang sur son front. Sans perdre davantage de temps, il pose son sac à dos, y farfouille quelques instants, puis attrape une corde qu'il lui lance :

J'attache la corde et tu pourras monter, ok ? Tout va bien, je suis là.

Eric cherche autour de lui, puis finit par repérer un tronc auquel il attache la corde solidement avant de revenir près du trou, tendant la main pour aider Malia à remonter. Les questions viendront plus tard, pour le moment, il faut la sortir de là en priorité.

( Pando )

@Eric Trask & @Malia Collins
Tu es là au fond de trou, couverte de boue et du sang coulant légèrement de ton front, tu commences à avoir un peu froid, mais tu te doutes que quelqu'un remarquera ton absence au bout d'un moment, cependant, une voix te fait signe que tu n'auras pas à attendre très longtemps. Tu reconnais la voix d'Éric, tu es soulagée de l'entendre. " Je suis là." Tu appelles de nouveau qui puisses suivre le son de ta voix pour qu'il puisse te retrouver. Tu gardes la tête en l'air attendant en resserrant ton manteau autour de toi. Le visage d'Éric apparait rapidement et tu souris contente de le voir arriver à ta rescousse. Tu es contente que quelqu'un soit arrivé si rapidement, de plus Éric avec qui tu es amie, tu apprécies beaucoup la famille Trask, enfin si on oublie le paternel et Simon. Éric et sa sœur sont des personnes bien, des gens sur qui la meute peut compter, c'est étonnant qu'ils s'en soient sorti si bien quand on connait l'influence néfaste du père sur ses enfants, ce qui a rapidement fait plonger Simon dans un délire de soif de pouvoir et d'extermination des humains qu'il a jugé inutile. Tu trouves cela très prétentieux de sa part, comment il peut affirmer et surtout de quel doit peut-il prétendre avoir le droit de vie sur une race d'être vivant? Il n'a pas ce droit, personne ne l'a. Chaque espèce qui foule cette terre est aussi utile que les autres. Prétendre avoir le droit de vie ou de mort sur les autres, c'est se prendre pour dieu, hors c'est un rôle qui amène a la destruction et à la folie.

Éric te tend une corde qu'il attache pour que tu puisses remonter. Tu ne perds pas une seconde de plus pour te saisir de cette dernière afin de te hisser pour retrouver la surface et sortir de ta prison de boue. Tu attrapes la main de ton sauveur pour remonter définitivement de ce trou. Une fois remonté tu serres Éric contre toi. " Merci beaucoup." Puis tu te dégages rapidement. " Je suis couverte de boue, j'ai dû te salir." Effectivement, ton étreinte, bien que rapide, a déposé de la boue sur les vêtements du lycan. "Merci encore, sans toi, je ne sais pas combien de temps je serais restée là-dedans et sur qui j'aurais pu tomber." Tu es ravie que ce soit un membre de la meute et non un des sbires de Simon qui te sois tombé dessus. Tu passes ta main sur ta plaie, ça n'a pas l'air bien méchant, ça t'a un peu sonnée sur le coup, mais bien que la blessure te pique, tu n'aies pas l'air d'avoir de commotion ou un truc du genre.

Tu regardes de tous les côtés, à la recherche de ton panier, que tu espères avoir réussi à sauver de la chute. Tu le retrouves au pied d'un arbre, tu vas le récupérer et tu examines si ta cueillette à échapper au désastre, certaines plantes sont éparpillées au sol, mais dans l'ensemble tu t'en sors bien. " Bon je n'ai pas tout perdu, c'est le principal." Tu reviens vers Éric avec ton panier. " J'ai été surprise par l'écroulement du sol alors que je faisais le plein de mes ingrédients." Tu expliques à ton ami. " Je pense qu'avec toute cette pluie qui est tombée ses derniers jours, le terrain a subi une modification." Tu poses ton regard sur le trou qui n'est pas si grand, mais assez profond, tu t'estimes chanceuse de ne pas avoir été blessée plus que cela, quand tu observes les racines des arbres qui dépassent et que tu aurais pu prendre en pleine figure.

( Pando )

@Malia Collins & @Eric Trask


Eric n'a pas à attendre longtemps, une fois la corde lancée, pour voir Malia remonter, l'attrapant et la serrant contre lui pour l'aider à sortir complètement du trou, se retrouvant couvert de boue, mais peu lui importe : la santé de son amie importe davantage que de la boue sur ses vêtements... Il avise sa plaie sur le front, esquisse une moue et se redresse :

Pose-toi quelque part, j'ai ma trousse de soins, je vais regarder ta blessure.

Il se détourne pour farfouiller dans son sac à dos, se redressant lorsqu'il trouve sa trousse de soins alors qu'elle le rejoint, son panier à la main. Il avise le trou derrière elle et hoche la tête :

Il faut dire aussi que la terre est meuble, par ici. C'est pas la première fois que je trouve des promeneurs qui ont été surpris par un affaissement du sol après des jours de pluie...

Haussant les épaules, il farfouille dans sa trousse de soin afin d'attraper le désinfectant, dont il imbibe un coton avant de nettoyer avec douceur la plaie, heureusement simplement superficielle, et continuant tranquillement :

Bon, tout va bien, c'est juste superficiel, un pansement et il n'y paraîtra plus.

Lorsqu'il termine de nettoyer la plaie, il attrape un petit pansement, qu'il colle avec attention sur le front de Malia, puis se redresse avec un air satisfait :

Et voilà le travail. Bon, ça ne vaut pas nécessairement les soins que tu fais toi, mais ça tiendra jusqu'à ce soir.

Avec un léger sourire, il jette un coup d’œil au panier :

Tu as tout ce qu'il te faut, ou une aide te sera utile pour compléter ta cueillette ? Je te raccompagnerai dans tous les cas, on ne sait jamais sur quoi on peut tomber dans cette forêt...

( Pando )