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run away from me (ben)

Jenny Allen
Jenny Allen
fondatrice

inscrit le : 28/01/2024
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âge : 37
logement : loue une chambre au Motel Silk Road, dans South End
occupation : au Texas, gère le ranch familial
statut civil : célibataire puisque son petit ami n'a pas daigné donner signe de vie depuis plus d'un an après s'être subitement volatilisé.


run away from me
@Benjamin Carter  & @Jenny allen

Où était donc passée Randi ? Cela faisait maintenant plusieurs jours que Jenny était arrivée à Bennington. La seule et unique piste qu’elle possédait pour retrouver sa sœur. Cela faisait désormais deux semaines que celle-ci avait quitté le ranch familial, à Austin, sans crier gare. Depuis, impossible de la joindre. Son téléphone était éteint depuis déjà quasiment une semaine et avant, elle ne répondait pas à ses appels ni à ses messages. Jenny n’avait eu le droit qu’à un bref mot, posé sur la table, où Randi expliquait être partie rejoindre un ami, dans le Vermont. Jenny n’avait guère mis de temps à en déduire qu’il s’agissait du fameux gars que sa sœur avait rencontré sur internet quelques temps plus tôt. Avant son départ, elle ne cessait de lui rabattre les oreilles avec ce type, tandis que Jenny essayait désespérément de lui faire entendre raison. De ce qu’elle en savait, c’était un type qui vivait dans le Vermont, du côté de Bennington. Elle avait retenu le nom de la ville car c’était là-bas même que vivait le père biologique de Ben. Ben. Lui aussi était parti, sans prévenir, la laissant avec le cœur brisé.

Mais pour l’heure, c’était Randi qui occupait ses pensées et l’inquiétait plus que tout. Dans quoi s’était-elle fourrée bon sang ? Alors Jenny avait laissé le ranch entre les mains de leur contre maître, et avait pris la route vers le nord, bien déterminée à ramener Randi de gré ou de force chez elles. Plusieurs jours après son arrivée, la jeune femme n’avait toujours pas retrouvé la trace de sa jeune sœur, mais ne baissait pas les bras pour autant. En dernier recours, elle s’adresserait à la police locale, mais pour l’heure, Randi était adulte et était partie de son plein gré. Hormis son instinct de sœur qui lui soufflait qu’elle avait des ennuis, rien d’autre ne justifiait d’ameuter la police.

Doutant que le crush de Randi ne soit très recommandable, ce soir Jenny avait décidé d’aller fouiner vers des endroits un peu moins recommandables eux aussi. Jusque-là, elle avait trainé en ville, sur le campus étudiant également, écumé quelques bars, sans succès. Elle avait entendu parlé d’un club de strip tease, dans le quartier de West End. C’est donc là qu’elle se rendrait ce soir. Qui sait… même si imaginer sa petite sœur dans ce genre d’endroit la répugnait, elle ne voulait rien laisser au hasard. Et puis, elle était armée après tout, en bonne texane qui se respecte elle savait se servir d’une arme, et elle resterait sur le parking de l’établissement. Loin d’elle l’envie de reluquer des femmes à moitié nue se trémousser sur une estrade devant des vieux libidineux.

C’est ainsi qu’elle atterri sur le parking du Sapphire Club, éclairé à la lueur criarde des néons de l’enseigne. Une photo de Randi dans la main, Jenny tentait d’intercepter les clients qui venaient et repartaient, essuyant beaucoup de refus de lui répondre, ou de remarques graveleuses. Elle commençait presque à désespérer et à s’agacer, lorsqu’un malabar s’avança vers elle, l’air goguenard. « Vous pouvez pas rester là ma petite caille, c’est pas bon pour le business, vous emmerdez nos clients. » Il laissa courir un regard pervers sur elle. Mais Jenny n’avait pas l’intention de se démonter pour si peu. « Je cherche ma sœur, vous la connaissez peut être ? » rétorqua-t-elle, tout en lui fourrant sous le nez le cliché de Randi. Au fond d’elle, elle espérait bien que sa petite sœur n’avait jamais croisé le chemin de ce gros porc. Ce dernier balaya la photo d’un revers de la main. « On s’en branle de ta frangine, je t’ai dis de dégager, c’est pas suffisamment clair ? » L’œil devint mauvais. Jenny se raidit, mais continua à tenir tête bravement. « Vous préférez sans doute que je revienne avec la police ? » Pure provocation, qu’elle regretta rapidement tandis qu’il lui empoignait le bras sans ménagement avant de s’approcher de son visage, soufflant sur elle une haleine avinée. « Joue pas à ça petite, tu vas vite le regretter. Dernière fois que je te le dis : dégage ! » Jenny grimaça sous l’effet de la douleur. Elle conserverait très certainement un hématome de la part de ce mufle. « Si vous ne me lâchez pas tout de suite, je hurle. » Elle inspira profondément, prête à mettre sa menace à exécution. Mais un événement inattendu l’interrompit dans son élan.


( Pando )
Benjamin Carter
Benjamin Carter

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run away from me
@Jenny Allen & @Benjamin Carter



Installé au bar du strip-tease, attentif à son environnement, Benjamin profite du verre de whisky qu'il s'est commandé. Il n'est pas là de son plein gré, pour être franc, mais tout est bon pour grappiller des informations sur les récentes disparitions, et quoi de mieux qu'un club de strip-tease avec une réputation quelque peu... sulfureuse, dirons-nous, pour laisser traîner ses oreilles et tenter, pourquoi pas, de recueillir des informations qui pourraient étayer le dossier.

Pendant qu'il sirote son verre, ses pensées se détournent de son objectif. Il se revoit, un an plus tôt, sous couverture, dans un endroit tout aussi mal famé, où il a dû se mêler à une telle population pour parvenir à son objectif, et ce, en laissant derrière lui ce qui faisait son bonheur : ses parents, son boulot, mais, surtout, Jenny. Il a eu le cœur brisé en partant sans lui laisser le moindre mot, et il s'est promis qu'à son retour, il viendrait la voir et lui donnerait toutes les explications auxquelles elle a totalement droit. Bien sûr, il n'avait pas anticipé que cette mission lui laisserait de telles marques, dont il n'est pas encore prêt à parler, mais Jenny n'a jamais quitté sa mémoire ni son cœur. Oh, c'est clair, elle doit lui en vouloir à mort, et ce serait amplement mérité...

Il finit par quitter sa rêverie lorsqu'il entend des éclats de voix à côté de lui :

Y a du grabuge sur le parking ?

Chais pas, y a une p'tite caille qui semble chercher sa frangine... Mais bon, c'est l'autre Miller qui s'en occupe, si elle insiste, ça va chauffer.

Aussitôt, le sens du devoir de Benjamin reprend le dessus. Finissant son verre, il paye sa consommation et se dirige vers le parking, fendant la foule tant bien que mal tant elle est dense, et lorsqu'il l'atteint, ce qu'il voit ne l'enchante qu'à moitié. Un homme, probablement le dénommé Miller, tient par le bras une femme, mais alors que le ranger va pour s'approcher, son cœur s'arrête en reconnaissant la victime. Jenny. Merde. Qu'est-ce qu'elle fait là ? Est-ce que... Benjamin se reprend, prend un air affable et, s'approchant du petit groupe, finit par lancer à Miller l'air de rien :

Hé, Miller ! J'crois qu'on t'appelle à l'intérieur.

T'es qui toi ?, lui répond Miller sans lâcher Jenny.

Oh, personne, j'suis juste de passage, répond-il sans se démonter. Je dis juste que je crois qu'on te cherche, à l'intérieur.

Miller semble hésiter quelques instants, laissant Benjamin s'approcher et lui détacher la main du bras de Jenny avant d'insister :

J'crois qu'il est question de vouloir t'en coller une, si jamais...

Quoi ?! C'est moi qui les éclate tous !

Et Miller s'éloigne, énervé, pour retourner à l'intérieur, sans plus se préoccuper de Ben qui, attrapant doucement les épaules de Jenny, l'invite à partir avec lui en soufflant :

Filons, avant qu'il se rende compte que je l'ai mené en bateau... Il a clairement pas l'eau chaude à tous les étages, celui-là.

La voix du ranger est calme, posée, malgré son cœur qui bat la chamade, et il ne peut retenir longtemps l'inquiétude qui le ronge lorsqu'il reprend :

Tu m'expliques ce que tu fichais là, exactement ?


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Alors que Jenny s’apprêtait à sortir son plus beau hurlement, une voix étrangement familière apostropha son interlocuteur. Sidérée, la jeune femme retint son souffle quelques instants tandis qu’elle découvrait Ben à leurs côtés. Sous l’effet de la stupeur, elle ne ressentait même plus la douleur à son bras causée par la poigne de fer du dénommé Miller. Elle était là, figée, avec la vague sensation d’assister à une scène surréaliste. C’est à peine si elle réagit lorsque Ben défit la prise du vigile sur son bras, ou encore quand ce dernier parti furieux en direction du club de strip tease, la laissant seule avec le ranger, et quelques badauds ayant assistés à la scène. Hébétée, elle se laissa entraîner par Ben à l’écart sans protester, avant d’enfin sortir de son état de stupeur.

Elle se dégagea d’un coup d’épaule rageur, en proie à un flot d’émotions contradictoires, avant de se tourner vers cet homme qui était devenu un fantôme depuis plus d’un an mais qu’elle n’avait jamais cessé d’aimer, pour son plus grand malheur. « Ce que MOI je fous là ? Mais va te faire foutre Ben ! » Elle criait presque, la voix montant dangereusement dans les aigus, tandis qu’elle accélérait le pas cherchant à mettre le plus de distance possible entre le ranger et elle. Jenny avait l’impression que son crâne et son cœur allaient exploser tous les deux. Tant et si bien qu’elle en suffoquait presque. « Tu disparais sans prévenir, sans daigner envoyer le moindre petit message pour dire que t’es toujours en vie, et là tu oses me demander ce que je fais ici ? » Un rire sans joie s’échappa de ses lèvres. Consciente de frôler l’hystérie, elle inspira profondément, s’exhortant au calme, tout en s’adossant à un mur. Des larmes de rages lui brûlaient les yeux. « Si tu savais le nombre de fois où j’ai imaginé ton retour. J’ai eu le temps d’en faire, des scénarios dans ma tête tu sais… » Elle secoua la tête de gauche à droite. « Mais jamais je n’aurais pensé te retrouver dans un club de strip tease. Jamais. » Un fou rire nerveux commençait à monter dans sa gorge, tant l’ironie de la situation était… extrême. Insensée. Improbable.

Elle n’osait affronter son regard, se complaisant dans sa rancœur et sa colère. Elle savait que si elle sondait son âme, son regard, si elle examinait les traits anguleux de son visage de plus près, elle serait perdue. Tout simplement parce qu’elle l’aimait toujours. Follement et désespérément. Un moindre geste de sa part et elle s’effondrerait en larmes dans ses bras protecteurs. Et cela, elle ne le voulait pas. Elle voulait conserver le peu de dignité qui lui restait. « Merci pour le coup de main. Tu peux me laisser maintenant. » finit-elle par lâcher en marmonnant, tout en évitant ostensiblement son regard, prête à fuir à la moindre tentative de contact physique de sa part.



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Benjamin Carter
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Bon, honnêtement, Ben s'attend à se prendre les foudres de Jenny à peine le danger écarté. Il n'est donc qu'à moitié surpris lorsqu'elle lui hurle dessus, s'éloignant pour mettre de la distance entre elle et lui - ce qui lui brise le cœur par ailleurs - tout en lui reprochant son comportement. Oui, il n'a pas donné signe de vie pendant un an, mais elle ne comprendrait pas s'il le lui présentait comme une excuse... Et il refuse de la prendre pour une idiote. Parce qu'elle ne l'est pas. Parce qu'il l'aime toujours, du plus profond de son âme et de son être.

Aussi la laisse-t-il faire, encaissant les reproches en sachant pertinemment qu'il est responsable, et sentant son coeur se briser un peu plus à chaque mot qu'elle prononce. Bien sûr qu'elle est en colère après lui, il y aurait de quoi l'être de toute façon... Mais il ne lui en veut pas. Non, clairement. C'est mérité, il le sait, et il est même plutôt surpris qu'elle ne lui ait pas décoché une claque de derrière les fagots, qui viendrait de ses tripes tant il devine qu'elle fulmine. Il s'approche, tout en respectant une certaine distance pour ne pas s'imposer - et bon Dieu que ça lui fait mal - et lorsqu'elle termine en le remerciant et en déclarant qu'il peut la laisser, il pousse un léger soupir et lui répond doucement :

Non, Jenny. Je ne peux décemment pas te laisser sur ce parking, sans aucune garantie que Miller ne reviendra pas pour finir ce qu'il a commencé.

Son corps est une barrière de protection, certes peu suffisante, mais s'il revient, Ben saura faire face, au moins quelques temps, pour laisser à Jenny le temps de filer. Au pire, quoi, il récoltera quelques coups et finira à l'hôpital avec des hématomes, ce qui ne change guère de son quotidien de ranger, pour être tout à fait honnête. Levant les mains devant lui, pour montrer qu'il n'a pas de mauvaises intentions - comme s'il pouvait en avoir avec qui que ce soit, surtout elle - il finit par s'arrêter, gardant une certaine distance, avant de reprendre :

Pour ce qui est du strip-tease... Je peux tout expliquer. Laisse-moi juste te ramener en sécurité quelque part. S'il faut que ce soit au poste de police, avec Alastair et Daphné, pas de problème. Au moins, avec eux, tu ne risqueras rien.

Il hésite à la rejoindre, mais se ravise, respectant son besoin d'espace vital, et souffle :

Je suis là pour les disparitions. Pour avoir des pistes, des rumeurs à creuser. Rien de plus. C'est la stricte vérité.

Autant il peut arriver à Ben de devoir mentir dans le cadre du travail, autant avec Jenny ou ses proches... C'est une autre histoire. Poussant un léger soupir, il finit par laisser retomber ses mains et se redresse légèrement, malgré le poids de la culpabilité sur ses épaules, et reprend avec un brin de tristesse dans la voix :

Je... Je suis vraiment désolé pour tout ce que je t'ai fait, Jenny. Un jour, tu sauras tout, je te le promets.

Il toussote et se reprend un peu plus fermement :

Mais je me permets d'insister. Dis-moi où te déposer en sécurité et je le ferai. Sans poser de questions.



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Evidemment, Ben n’avait aucunement l’intention de lâcher l’affaire aussi facilement. D’ailleurs, le contraire aurait étonné Jenny. Loin de s’offusquer face à la salve de reproches qu’il venait de se prendre en pleine face, il lui répondit d’un calme, posé. Pourtant, Dieu sait que la jeune femme aurait largement préféré qu’il se mette lui aussi en colère, qu’il s’énerve après elle, qu’il hausse le ton… cela lui aurait rendu la tâche de le repousser plus facile… Là en l’occurrence, elle sentait sa détermination fondre comme neige au soleil au fur et à mesure qu’il lui livrait quelques bribes d’explications. Un maigre sourire étira les lèvres de Jenny lorsqu’il mentionna le club de strip tease. Là encore, malgré qu’il n’en ai aucunement l’obligation, il tentait de lui expliquer les raisons de sa présence en un tel lieu. En réalité, Jenny savait pertinemment qu’il n’était pas là pour le plaisir, tant cela ne lui ressemblait pas. Mais le connaissait-elle réellement dans le fond ? Elle le pensait tout du moins, avant, jusqu’au jour où il avait disparu sans prévenir.

Il mentionna ses cousins, au poste de police. C’est vrai, il avait la famille de son père biologique en ville. Puis les disparitions. Qu’il enquêtait dessus. Malgré elle, elle releva son regard vers lui à ses mots, intriguée. Le club de strip tease avait-il un lien concret avec les disparitions qui avaient eu lieu récemment ? Un frisson désagréable lui parcouru l’échine. Et si Randi était venue allonger la liste déjà bien longue des disparues ? Même si elle rechignait à l’admettre, elle savait au plus profond d’elle-même que Ben ne lui mentait pas. Pas ce soir. Et ce constat l’horripilait car elle sentait sa fureur redescendre progressivement. Et elle le voit, là, face à elle, consciente qu’il lutte avec lui-même pour lui laisser son espace. Et lorsqu’il laisse retomber ses mains le long de son corps, avant de s’excuser, Jenny sent quelques chose se briser en elle. Un long instant, elle demeure là, immobile et silencieuse.

« Je cherche Randi. » Sa voix brise enfin le silence qui s’était instauré entre eux, rauque, la gorge nouée d’émotion. « Elle a quitté le ranch il y a deux semaines, pour rejoindre un type, ici même à Bennington. C’est tout ce que je sais. Je n’ai plus aucune nouvelle d’elle depuis. » Comme toi il y a un an. Ceci, elle le pensa très fort, mais ne le formula pas à voix haute. Quel intérêt ? « Plutôt ironique comme situation, non ? Je cherche ma sœur disparue et je tombe sur toi. » La vie était une garce des fois. Souvent même. Mais là elle battait des records. « Tu me le dirais si tu avais entendu parler de Randi, n’est-ce pas ? » De nouveau, elle leva son regard sur lui, s’autorisant pour la première fois depuis leurs « retrouvailles » à redécouvrir les traits de son visage en détail. Jenny inspire alors profondément, sentant de nouveau des larmes gonfler sous ses paupières, tout en maudissant sa faiblesse face à cet homme. Elle aussi luttait contre elle-même, contre l’envie de venir chercher sa force, sa chaleur, de se blottir contre son torse. C’était un geste qui lui était aussi naturel que respirer, à l’époque. Avant qu’il ne disparaisse. Et maintenant, elle ne s’en sentait plus le droit de le faire. Après tout, elle ignorait totalement ce qu’il avait fait durant tous ces mois loin d’elle. « Est-ce que tu as l’intention de re disparaitre ? » La question lui avait échappé, malgré elle.




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Le ranger reste patient, sentant que la tension s'évacue peu à peu, sans forcer le besoin de Jenny de garder de la distance. Le silence qui s'installe après qu'il ait parlé dure, mais il ne le brise pas, laissant le temps à celle qui lui a pris son cœur le temps de décider ce qu'elle peut bien répondre.

Mais alors qu'elle croise son regard, ce qu'elle lui dit ne le rassure pas. Randi, sa petite sœur, a disparu, au même titre que les autres, ayant quitté le ranch il y a deux semaines pour rejoindre un type ici, et le ranger fronce les sourcils avant de lui répondre, toujours avec douceur :

Bien sûr que je te le dirais. J'ignorais que ta sœur était ici, pour être honnête.

Voilà qui rajoute une petite couche supplémentaire dans l'enquête sur les disparitions. Alastair va râler, ça, c'est à peu près certain... Mais chaque chose en son temps. Ben esquisse une grimace, typique de quand il réfléchit à une situation, avant de se raidir en entendant la dernière question de Jenny. Est-ce qu'il a l'intention de disparaître à nouveau ? Non, avait-il envie de hurler. On ne lui a pas laissé réellement le choix, mais d'un autre côté, il avait saisi l'occasion d'en finir avec son affaire une bonne fois pour toutes, et son objectif a été atteint. Au détriment de son moteur, au détriment de sa famille, au détriment de son amour. Et s'il pouvait revenir en arrière, il s'autoriserait sûrement de pouvoir changer certains paramètres...

Ses yeux s'embuent doucement, et il secoue la tête, négativement, avant de lui souffler :

Non. Je n'ai pas l'intention de disparaître de nouveau.

C'est une promesse qu'il lui fait. Une promesse venue du fond du cœur, de ses tripes. S'il doit disparaître, sans qu'on lui laisse le choix, il la préviendra en premier lieu. Mais il reste toujours avec de la distance, laissant à Jenny le soin de décider si elle veut la combler ou non, se contentant de lui tendre la main avant de reprendre avec un léger sourire :

Allez, viens, je te ramène.



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Jenny ne savait pas trop si elle devait se sentir rassurée ou non du fait que, visiblement, Ben ni les forces de l’ordre locales n’avaient eu connaissance de la présence de Randi à Bennington. Au moins, sa sœur ne figurait pas sur la liste actuelle des disparitions récentes officielles. Mais cela n’expliquait pas pour autant ce qu’il était advenu d’elle. Cependant, elle croyait sur parole Ben lorsqu’il lui assurait ignorer tout de la présence de Randi à Bennington.

Elle n’avait pas anticipé non plus de lui demander s’il comptait disparaitre à nouveau. La question lui avait échappée. Tout comme elle ne peut s’empêcher de constater que sa réponse semble sincère, lorsqu’il lui assure ne pas avoir l’intention de réitérer. Ce qui ne manque pas de déstabiliser un peu plus la jeune femme. Elle sentait sa détermination s’effriter progressivement, au fur et à mesure qu’ils discutaient. Elle maudissait son cœur trop tendre qui n’aspirait qu’à croire les paroles du ranger et s’ouvrir à lui de nouveau. Pourtant, elle lui en voulait encore, pour toutes les souffrances qu’elle avait traversé, après son départ. Mais elle l’aimait encore également…

Ben tendit une main vers elle, sans toutefois oser s’approcher, sans doute de peur qu’elle ne tente de le fuir à nouveau. Le cœur battant, Jenny le fixa silencieusement, semblant hésiter sur la conduite à tenir. Partagée entre son désir d’écouter son cœur, et celui de le préserver en conservant ses distances avec lui. Je n’ai pas l’intention de disparaître de nouveau. Les mots prononcés juste avant résonnaient dans son esprit, s’ancrant dans les tréfonds de son être. Elle se livrait une bataille intérieure avec elle-même, consciente qu’elle jouait peut être également son avenir en ce moment même. Inspirant profondément, elle se décolla légèrement du mur contre lequel elle avait pris appui. Allait-elle le laisser la ramener ? « A une condition. » s’entendit-elle répondre, la gorge douloureuse. « On ne se serait pas croisé sur ce parking, je serais toujours sans nouvelle de toi. Je ne sais même pas si tu avais l’intention de me contacter ou pas. » Elle avança d’un pas, mais ne saisit pas la main qu’il lui tendait. C’était encore trop tôt. « Que tu m’expliques tout et répondes à mes questions. » Il lui devait bien ça après tout, non ? « Je suis descendue au Motel Silk Road. » Jenny lui entrouvrait une porte, lui donnait une occasion de se racheter. A lui de la saisir s'il le souhaitait vraiment. S'il la raccompagnait à sa chambre de motel et lui offrait des explications... alors elle s'autoriserait à lui rouvrir son cœur.




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Benjamin Carter
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Décidément, c'est une soirée riche en rebondissements. Le ranger peine encore à réaliser ce qu'il se passe, alors qu'il tente de raisonner Jenny pour la ramener en sécurité ; s'ils traînent encore sur le parking, Dieu seul sait ce qui peut se produire, et il ne tient pas à prendre de risque inconsidéré, il ne supporterait probablement pas qu'elle soit blessée.

Il note son hésitation, mais reste immobile pour ne pas la brusquer. Bien sûr qu'il sait qu'elle lui en veut pour son silence d'un an, mais vu la discussion qu'ils viennent d'avoir, il est possible qu'ils se retrouvent et rattrapent le temps perdu... Mais il respecte sa colère après lui, largement méritée ; sa mère l'avait également fait passer un savon bien comme il fallait, lorsqu'il s'est présenté au ranch, épuisé, un peu marqué physiquement, après l'avoir serré dans ses bras comme pour s'assurer que c'était bien lui et qu'il était bien vivant, alors si Molly Turner pouvait être en colère après lui, Jenny Allen le pouvait également.

Son cœur rate un battement lorsqu'elle lui pose sa condition. Tout lui expliquer et répondre à ses questions. Personne ne sait, à part lui et ses chefs - et encore, eux n'ont que les grandes lignes - , ce qu'il a pu traverser pendant un an, et il n'est certainement pas prêt à donner tous les détails, loin de là... Mais pour elle, pour Jenny, qu'il aime par dessus tout et qu'il s'en veut d'avoir abandonnée derrière lui sans lui donner de nouvelles, il peut probablement faire un petit effort. Baissant sa main, un léger sourire triste aux lèvres, il finit par acquiescer et lui répond doucement :

Peut-être pas tout, mais... Oui, je te promets de t'expliquer et de répondre à tes questions. Au moins les grandes lignes.

Il note l'adresse qu'elle lui donne, puis lui fait signe de venir avec lui en désignant le parking derrière lui :

Ma voiture est juste à côté, on peut y aller.

Sans se départir de son sourire, il tourne les talons pour se diriger vers son véhicule qui l'attend bien sagement : c'est une voiture plutôt discrète, se fondant facilement dans la masse de voitures présentes, le ranger n'estimant pas nécessaire de sortir la grosse artillerie pour sa mission de pêche aux infos, et il ne tarde pas à l'ouvrir, attendant que Jenny arrive à sa hauteur pour lui ouvrir la portière avant de se glisser derrière le volant, mettant le contact pour se diriger vers le Motel Silk Road. Il connaît la route, il n'y a personne à cette heure-là, mais Ben ne rompt pas le silence pendant le trajet, laissant Jenny réfléchir à son aise, pendant que lui-même réfléchit aux réponses qu'il va pouvoir lui apporter ; ça va être un exercice d'équilibriste, entre ce qu'il peut lui dire et ce qu'il n'est pas encore prêt à raconter...



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Contrairement à ce qu’elle avait pu redouter, Ben n’essaya pas de se défiler. Il lui promettait de répondre à ses questions, et de lui expliquer les grandes lignes. C’était déjà bien plus que ce que Jenny avait espéré en formulant ses conditions. Aussi, lorsqu’il l’invita à le suivre à sa voiture, elle ne rechigna pas à lui emboiter le pas jusqu’à celle-ci. De toute manière, elle n’obtiendrait aucune information supplémentaire sur Randi sur ce parking, après l’intervention « musclée » du dénommé Miller à son encontre. Elle avait encore du mal à réaliser que Ben était bien là, en chair et en os, à ses côtés, et que ce n’était pas le fruit de son imagination.

Le trajet se déroule sans encombre jusqu’au motel, dans le silence. Jenny réfléchissait aux questions qu’elle poserait à Ben, une fois arrivés à sa chambre. Elle en avait tellement qu’elle ne savait même pas par quoi commencer. Mais il y en avait une qui revenait en tête de liste, lancinante, mais qu’elle ne s’autoriserait pas à poser de suite : est-ce que tu m’aimes toujours ? Une question un peu égoïste, enfantine sans doute, mais qui pourtant la taraudait malgré tout. L’enseigne lumineuse du Silk Road apparue dans son champ de vision, l’extirpant de ses ruminations. Ils étaient arrivés. La jeune femme avait une conscience accrue de la présence de Ben à ses côtés, et son trouble s’accentua encore lorsqu’elle franchi le seuil de sa chambre, à l’idée qu’ils allaient se retrouver seuls, en tête à tête, dans l’intimité de cette pièce exiguë.

Une fois la porte refermée sur eux, Jenny laissa choir son sac à main sur le buffet près de l’entrée, avant de se diriger vers le mini bar de la chambre. « Tu veux boire quelques chose ? » Elle sortit un assortiment de petites flasques d’alcool. Ses mains tremblaient légèrement, et elle manqua d’en faire tomber une en les déposant sur le bar. Elle se redressa alors pour faire face à Ben, passant une main dans ses cheveux avant de déglutir péniblement tant sa gorge était nouée. « Pourquoi ne m’as-tu pas prévenue de ton départ ? ni même après ? » Première salve. Jamais elle ne s’était sentie aussi vulnérable qu’en cet instant précis. Elle se tenait, là, debout face au ranger, tiraillée entre sa raison et son cœur. Elle aurait pu avancer d’un pas, et se jeter dans ses bras. Elle en crevait d’envie même. Mais elle se l’interdisait tant qu’elle n’aurait pas un minimum de réponses à ses questions. « Je… je t’ai cru mort Ben… » lâcha-t-elle dans un souffle, un sanglot dans la voix.



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Pendant tout le trajet, Ben reste silencieux, tout autant concentré sur la route que sur ce qu'il va bien pouvoir dire à Jenny une fois qu'ils seraient à sa chambre. Il peine à calmer son cœur qui bat la chamade, tant de joie à la revoir que d'angoisse à devoir lui expliquer pourquoi il a dû tout laisser derrière lui, sans donner de nouvelles, pendant une longue année, mais il parvient tant bien que mal à ne rien montrer ; il a conscience qu'elle lui laisse une chance, et il compte bien la saisir tant que l'occasion se présente.

Après quelques minutes de trajet, les voilà sur le parking du motel, et Benjamin s'autorise un léger soupir de soulagement ; là, au moins, Jenny sera en sécurité au moins jusqu'au lendemain, en espérant que le lendemain ne soit pas aussi mouvementé que ce soir, à risquer de tomber sur de mauvaises personnes aux mauvaises intentions à son égard. Toujours silencieux, il la laisse passer devant, se faufilant à sa suite lorsqu'elle déverrouille la porte et avisant la chambre : elle suffit largement pour une personne, niveau confort, ça n'a pas l'air si mal... Focus, Ben, focus. C'est pas le moment de papillonner, aussi reporte-t-il son attention sur Jenny, hochant doucement la tête pour lui répondre :

Je veux bien, merci.

Il a déjà bu un verre de whisky au bar du strip-tease, mais il peut s'autoriser un deuxième verre pour pouvoir discuter posément avec Jenny, se préparant mentalement à la salve de questions qu'elle avait dû préparer pendant le trajet. Il appréhende, alors qu'il glisse les mains dans les poches de son pantalon, les yeux rivés sur Jenny qui leur sert deux verres, marquant un pas pour venir l'aider en constatant qu'elle tremble légèrement avant de se raviser. Tout doux, cowboy, songe-t-il, il n'est pas en terrain conquis, si elle a besoin d'aide - si elle le veut, surtout - elle l'appellera.

Et puis viennent les questions. Une première salve, pour commencer plus ou moins en douceur, mais elle la conclut avec un aveu qui serre le cœur du ranger, l'amenant à froncer légèrement les sourcils. Elle n'est pas la seule à l'avoir cru mort, sa mère, Jack, son père adoptif, et Logan, son cousin, l'ont pensé également, et ça n'arrangeait guère sa culpabilité, mais Ben a promis de répondre à la majorité de ses questions.

Prenant une grande inspiration, il déglutit, sa gorge nouée, et finit par secouer la tête avant de s'asseoir sur le bord du lit, face à elle, pour répondre d'une voix qu'il veut maîtrisée :

Je... Je n'ai prévenu personne. Ni toi, ni mes parents. Juste après... L'incident, j'ai eu l'occasion d'en finir une bonne fois pour toutes avec ce réseau. Mais cette mission nécessitait qu'aucun de mes proches ne soit au courant, pour ne pas être une cible potentielle.

Il se tait, se mord la lèvre, comme pour peser ses mots, puis reprend :

C'était également valable pour mon retour. Je ne pouvais pas prendre le risque de les mettre sur vos traces, ni eux, ni leurs alliés.

Il se tait de nouveau, tournant légèrement la tête pour ne pas montrer l'émotion qui le prend, et souffle :

Ça n'a pas été facile, mais... J'ai pu tenir en me disant que je pourrai tous vous revoir et vous expliquer.

Il reporte son attention sur Jenny, se redressant et glissant de nouveau les mains dans ses poches, une façon pour lui de ne pas trop montrer à quel point il stresse. Il tient tellement à ne pas la décevoir de nouveau qu'il conclut sa première salve de réponses en soufflant :

C'est... C'est toi qui m'a fait tenir pendant toute cette année, Jenny. Crois-moi.



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Alors qu’elle vient de poser les premières questions qui la taraudaient, Jenny en oubliait presque de respirer en attendant les réponses que Ben allait lui fournir. Renonçant à se saisir des verres pour le moment – elle était beaucoup trop nerveuse et risquait d’être maladroite – elle demeurait figée là, devant le bar, son regard rivé sur le ranger. Ben s’assit au bord du lit puis pris enfin la parole. Lui aussi était nerveux, même s’il faisait de son mieux pour tenter de lui dissimuler. Il lui expliqua alors qu’il n’avait prévenu personne, pas même sa famille. Cela, Jenny le savait déjà, puisqu’après sa disparition, son premier réflexe avait été de frapper à la porter de sa mère et de son beau-père, les trouvant tout autant désœuvrés et inquiets qu’elle-même. Lorsqu’il évoqua sa « mission », Jenny comprit sans peine de quel incident il faisait mention tout comme elle devinait de quoi retournait ledit réseau qu’il avait voulu abattre à tout prix.

Tandis qu’il poursuit, précisant qu’il n’avait prévenu personne non plus de son retour pour les protéger d’éventuelles représailles, la jeune femme comprit que malgré les souffrances qu’elle avait vécu du fait de son départ, elle ne pourrait pas lui battre froid beaucoup plus longtemps. Elle réalisait que Ben avait seulement agit selon son sens du devoir, même si lui-même devait en payer le prix fort. C’était l’une des qualités en lui qui avaient contribuées à ce qu’elle tombe amoureuse de lui d’ailleurs…

Lorsqu’il conclut en précisant dans un souffle que c’était-elle qui l’avait aidé à tenir durant cette année éloigné des siens, Jenny ne fut plus capable d’endiguer le flot de larmes qui gonflait ses paupières, lui brouillant la vue par la même occasion. Elle s’empressa de porter ses mains à son visage pour les chasser. Les réponses que Ben venait de lui apporter lui ôtaient un poids, même si elle savait pertinemment qu’il ne lui avait dévoilé que le strict minimum. Elle le connaissait suffisamment pour savoir qu’il ne lui mentait pas et qu’il ne cherchait pas à se jouer d’elle. « Bon sang, pourquoi a-t-il fallu que je tombe amoureuse d’un type dont le sens du sacrifice et du devoir surpasse tout le reste ? » marmonna-t-elle entre deux sanglots. De nouveau, elle sécha ses larmes du revers de la main. Elle hésitait encore entre plonger dans ses bras ou le frapper.

Elle s’avança enfin vers lui, rompant la distance – si maigre soit-elle – qui les séparaient et se pencha vers lui, pointa un index accusateur vers son torse. « Ne recommence plus jamais ça Ben Carter, tu m’entends ? »




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Lorsqu'il termine, le ranger pose son regard vert sur Jenny, guettant une réaction en retenant légèrement sa respiration. Certes, il ne donne que le minimum syndical en guise de réponses, mais il ne peut pas encore tout lui raconter, tout ce qu'il a vécu loin de ses repères pendant un an, et il semblerait... Qu'elle l'accepte. Ou du moins le comprend. Bien sûr que ne rien dire lui pesait, tous les jours, mais maintenant qu'il avait ouvert la porte aux explications, même si c'est de façon infime, il se sent comme un peu plus libéré, sans pour autant perdre de vue l'idée que Jenny lui en veut et qu'il va lui falloir du temps, à lui, pour la récupérer. Pour retrouver le bonheur qu'il ressentait lorsqu'il l'avait dans ses bras. C'est son fardeau, et il l'accepte.

Son cœur se serre de nouveau en voyant les yeux de Jenny devenir brillants de larmes, portant ses mains à son visage pour ne pas les montrer, mais il ne peut s'empêcher d'esquisser un léger sourire triste lorsqu'il l'entend marmonner entre deux sanglots. C'est une forme de compliment détourné qu'elle lui adresse, bien qu'il semble deviner une forme de léger reproche dans sa voix, mais il reste muet, comme s'il se doute qu'elle a autre chose à dire.

Quand elle s'approche enfin, comblant la distance entre elle et lui, et lui porte un index accusateur en direction de son cœur, la gorge de Ben se serre lorsqu'elle lui donne son ultimatum, non pas de tristesse cette fois, mais de détermination. Elle lui laisse une chance de recommencer sa cour, elle lui ouvre la porte vers des retrouvailles plus chaleureuses, et il a bien l'intention de saisir cette chance. Son sourire s'élargit doucement, ses épaules se détendent sensiblement, puis il répond avec douceur :

Je te le promets.

Il marque une légère hésitation, puis, n'y tenant plus, finit de combler la distance entre eux pour la prendre dans ses bras. Quoi qu'il se passe, il l'acceptera, mais la sentir contre lui finit de détendre ses épaules, de rendre son cœur plus léger.


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Finalement, Ben était toujours… Ben. Les raisons de son départ inexpliqué et de cette longue absence doublée d’un silence total de sa part étaient somme toute représentatives de ce qu’il était. Ranger dans l’âme, dévoué aux causes qui lui semblaient justes, prêt à se sacrifier pour faire régner la justice. Jenny n’avait guère besoin d’en savoir plus sur la dite mission, il lui avait dévoilé l’essentiel. Le reste viendrait plus tard… s’il le souhaitait. Elle n’avait aucunement l’intention de le forcer à parler. Elle devinait sans peine ce qu’il avait pu traverser et vivre durant ce type de mission. Certes elle l’avait cru mort, elle avait elle-même enduré mille morts à imaginer le pire, des milliers de fois dans sa tête, à ressasser des questions sans réponse… elle l’avait maudit, haït, elle l’avait pleuré… Et voilà qu’il se tenait là ce soir, face à elle. Elle avait eu beau s’emporter contre lui lorsqu’il était intervenu sur le parking du club de strip tease, elle se sentait tout bonnement incapable de lui battre froid plus longuement.

Ben lui promit de ne jamais recommencer et Jenny voulait plus que tout au monde se raccrocher à cette promesse. Il réapparaissait dans sa vie au moment où justement, elle avait besoin de lui, de son soutien, de sa force. Simple hasard, signe du destin ? Au final, elle s’en moquait, l’essentiel était qu’il était là, avec elle, dans cette chambre de motel. Ce n’était ni un rêve, ni une hallucination. Aussi, lorsqu’il rompit la maigre distance qui les séparaient encore pour la prendre dans ses bras, Jenny n’opposa aucune résistance. Au contraire, elle se fondit contre lui, nouant ses bras derrière sa nuque, cerclée de ses bras protecteurs, nichant son visage dans le creux de son épaule. Elle réalisa avec une acuité féroce combien sa chaleur, son odeur, sa présence même, lui avaient manqué. Combien elle se sentait à sa place dans ses bras. Combien elle l’aimait, tout simplement. « Tu m’as tellement manqué… » souffla-t-elle à son oreille, les yeux brûlants de larmes encore, mais cette fois-ci, de soulagement.

Elle s’écarta sensiblement, afin de pouvoir plonger son regard dans le sien. Ses doigts se glissèrent dans ses cheveux, avant de venir redessiner l’encadrement de son visage, savourant ce contact à la fois chaste et intime. C’était à la fois grisant et étrange. Malgré l’année écoulée qui les avait séparés, rien ne paraissait avoir changé entre eux. Mais était-ce vraiment le cas ? Etait-ce illusoire ? Voulait-elle seulement s’en persuader ? « Et si on reprenait là où on s’était arrêté ? » murmura-t-elle alors, lui donnant ainsi une sorte de feu vert tacite, tandis qu’un trouble à la fois familier et nouveau l’envahissait toute entière.





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Dire que Ben avait appréhendé ce moment, à chaque fois qu'il s'autorisait une parenthèse pendant sa mission, serait un doux euphémisme. Il savait pertinemment qu'il aurait des comptes à rendre aux siens en revenant, et s'il est prêt à les rendre, il ne peut s'empêcher d'espérer que Jenny accepte les maigres explications qu'il vient de lui apporter. La promesse qu'il lui fait semble finir de la convaincre de la sincérité de ses paroles, alors qu'elle accepte qu'il la prenne dans ses bras ; mieux que ça, elle lui rend son étreinte, se blottit contre lui, et lui souffle des mots qu'il n'osait pas espérer. Un tendre sourire se dessine sur les lèvres du ranger, qui raffermit légèrement son étreinte avant de lui souffler à son tour :

Tu m'as tellement manqué toi aussi...

Il desserre légèrement son étreinte pour laisser Jenny lui prendre délicatement le visage, et le contact de ses mains sur ses joues marquées et arborant une petite barbe de trois jours plutôt entretenue le font légèrement frissonner de plaisir et de tendresse, pendant qu'il se perd dans les yeux clairs de Jenny, trahissant d'un simple regard tout l'amour qu'il lui a conservé tout ce temps et qu'il lui conservera aussi longtemps que possible. Son sourire s'élargit, l'amenant à se mordiller légèrement la lèvre inférieure, lorsque les mots que Jenny prononce atteignent son cerveau et son cœur ; c'est une invitation tacite qu'elle lui fait, et il meurt d'envie d'y répondre positivement. Alors, avec toute la tendresse et l'amour qu'il lui porte, il lui prend délicatement le visage entre ses mains pour lui relever la tête, et, sans dire un mot, amène ses lèvres contre celles de Jenny. A cet instant, il n'est plus Benjamin Carter, Texas Ranger, mais Ben, simplement Ben, fou amoureux de son amie d'enfance et prêt à tout pour elle, et c'est la meilleure sensation du monde, après un an à rester sur le qui-vive, à survivre au danger sous toutes ses formes.

Tout le temps que dure le baiser - soit une éternité pour Ben, qui en profite un maximum - le ranger ne se préoccupe plus de leur environnement immédiat : ce qui compte, là, maintenant, c'est eux deux. Le cœur du ranger bat la chamade, mais cette fois, c'est de bonheur, et il en profite jusqu'à ce qu'il finisse par s'écarter légèrement, à regret, avant de souffler avec un sourire aux lèvres :

Navré... ça m'avait manqué, ça aussi...



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Lorsque les lèvres de Ben se posèrent sur les siennes, Jenny cru l’espace d’une seconde que son cœur allait exploser et que ses jambes allaient se dérober sous elle. Plus que jamais, elle s’agrippa à son cou, se pressant un peu plus contre lui, répondant à son baiser avec ferveur. Plus rien d’autre ne comptait qu’eux deux, et cet instant. Certes il demeurait encore des non-dits, des zones « d’ombre », liés au départ de Ben un an plus tôt, mais désormais, elle en comprenait un peu mieux les raisons. Comment pouvait-elle lui en vouloir de n’avoir fait que suivre son devoir et sa ligne de conduite ? Après tout, c’était un ranger, elle le connaissait depuis suffisamment longtemps pour savoir comment il fonctionnait.

Evidemment, l’année écoulée avait sûrement laissé des stigmates, autant chez Ben que chez elle. Mais elle n’avait pas entaché les sentiments qu’il se portaient l’un à l’autre, de toute évidence. A eux désormais d’aller de l’avant et de reconstruire leur histoire. Malgré la disparition de Randi, c’était presque un sentiment d’allégresse qui animait la jeune femme en cet instant précis. Ben était là, avec elle, à ses côtés. Comme avant.

Lorsqu’il mit fin au baiser pour avouer que cela lui avait manqué également, Jenny ne pu s’empêcher de pouffer de rire. « Tu peux m’embrasser autant que tu veux, tu sais ? » Et même plus encore… Elle fit glisser ses mains sur son torse, là où elle pouvait sentir les battements furieux de son cœur, en écho au sien, à travers le coton de sa chemise. « N’oublies jamais que je t’aime Ben Carter. » murmura-t-elle alors sentencieusement, son regard plongé dans le sien. « Quoi qu’il arrive. » Elle aurait voulu que ce moment dure une éternité. Rien que eux d’eux, tout à leurs retrouvailles. Le reste du monde pouvait s’écrouler. Ou presque. Car Randi demeurait dans son esprit malgré tout. Elle ne renonçait pas pour autant à rechercher sa sœur, loin de là. Avec Ben à ses côtés, elle était plus déterminée que jamais. Elle retrouverait Randi, ce n’était qu’une question de temps, elle en était convaincue. Cela ne pouvait pas en être autrement.

Pour l’heure, elle était encore grisée par leur brève étreinte et leurs retrouvailles. Destin ou hasard, peu importait au final. Elle mourrait d’envie de déboutonner la chemise de Ben, de laisser courir ses mains sur sa peau, et de l’entraîner vers le lit derrière eux. Mais que désirait-il au juste, lui ? Alors, décidant de ne pas précipiter les étapes, elle s’écarta sensiblement, avisant des verres qu’elle leur avait servi un peu plus tôt, et lui tendit le sien. « A nous. » dit-elle simplement, avant de venir heurter son verre contre le sien et de le porter à ses lèvres. La brulure de l’alcool dans sa gorge fut salvateur. Elle se sentait soudainement étrangement nerveuse, comme une adolescente à son premier flirt. « Est-ce que tu veux rester avec moi cette nuit ? » osa-t-elle alors demander pudiquement.




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Le fait que Jenny lui précise qu'il a désormais l'autorisation de l'embrasser quand il veut fait rire doucement le ranger, la regardant avec tendresse pendant qu'elle pose ses mains sur son torse et lui redit les mots qui font fondre son cœur. Quoi qu'il arrive, elle l'aime toujours, même s'il ne lui a clairement pas tout dit, elle accepte le peu qu'il a bien voulu lui expliquer, tant pour la protéger que parce qu'il ne se sent pas prêt à tout raconter. Son corps a quelques traces de cette parenthèse, noyées parmi toutes celles qu'il a pu récolter depuis le début de sa carrière, mais s'il peut laisser Jenny les voir à l'occasion, il n'est pas encore prêt à les expliquer en détail.

Jenny finit par s'écarter, comme à regret, pour aller attraper les verres qu'elle avait préparés quelques instants plus tôt, avant de lui en tendre un pour trinquer, ce que le ranger accepte avec plaisir en lui répondant :

A nous.

Avec un sourire, il porte son verre à ses lèvres, grimaçant légèrement lorsque l'alcool coule dans sa gorge, avant de se reprendre et de pencher légèrement la tête sur le côté avec un doux sourire lorsqu'elle lui demande s'il veut rester avec elle cette nuit. Gardant son sourire, il répond le plus naturellement du monde :

Avec plaisir, mais seulement si toi, tu le veux.

Toujours Jenny d'abord, lui ensuite. Il a toujours été prévenant avec elle, et il n'y a pas de raison de changer de comportement même après une parenthèse d'un an. Reprenant une gorgée de son verre, il se rapproche de nouveau, lui prenant la main avec sa main libre, et continue avec douceur :

Et si jamais, à l'occasion... J'ai pris un appartement ici, vu que je pense que j'en aurai pour un moment avec ces affaires, si tu veux je te laisserai une clé. Que tu puisses venir à tout instant, même si c'est au milieu de la nuit.

Il se penche alors pour l'embrasser de nouveau, avec toute la tendresse dont il est capable, posant son verre où il peut pour pouvoir l'enlacer au niveau de la taille ; vivre un moment de bonheur comme ça, bon sang, qu'est-ce que ça lui avait manqué pendant un an...



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Fidèle à lui-même, Ben se montrait prévenant avec elle, comme si cette année écoulée n’avait rien changé à ce qu’il était au plus profond de lui-même. Certes, il avait peut être quelques rides d’expressions supplémentaires, des ombres plus marquées dans son regard, mais au fond, Ben, son Ben, était toujours là. Sa prévenance amusa la jeune femme, lorsqu’il voulu s’assurer qu’elle désirait réellement qu’il passe la nuit à ses côtés. Jenny arqua un sourcil. « Evidemment que je le veux ! » répondit-elle spontanément. Elle n’avait aucune envie de passer la nuit seule dans cette chambre de motel. Pas maintenant qu’ils s’étaient retrouvés.

Ce que proposa ensuite le ranger pris de cours la jeune femme, ne s’attendant pas à une telle « invitation » de sa part. En effet, il venait d’émettre le fait qu’il avait loué un appartement en ville et qu’il était prêt à lui donner une clé de ce dernier. D’un côté, Jenny était à la fois surprise et ravie, mais d’un autre, la mention aux disparitions la ramena à celle de Randi. Serait-elle un nom de plus sur la liste déjà bien assez longue des disparues actuelles ? Les lèvres de Ben sur les siennes vinrent occulter momentanément ses inquiétudes, au profit d’une vague de chaleur qui l’envahissait toute entière. Seul lui avait cette faculté d’apaiser ses tourments ainsi. « Fais gaffe, je pourrais m’installer. » souligna-t-elle malicieusement, en référence à son invitation, entre deux baisers. Elle avait encore beaucoup de questions à lui poser, non pas sur la mission qui l’avait tenu éloigné d’elle, mais sur l’enquête des disparitions. Que savait-il au juste ? Avait-il une piste ? Des indices ?

Cependant, l’heure n’était pas aux interrogations. Elle aurait tout le loisir d’en échanger avec lui, plus tard. Là, les lèvres du ranger lui faisait perdre le fil de sa pensée, éveillant en elle des sensations grisantes qu’elle n’avait pas ressenti depuis longtemps. Alors, elle s’enhardissait, répondant à son baiser avec ferveur, avant de laisser courir ses lèvres sur l’arête de sa mâchoire pour venir taquiner sa pomme d’Adam du bout des dents. Mue par une soudaine impatience et un sentiment d’urgence mêlée, elle entreprit alors de déboutonner la chemise du ranger pour mieux explorer son torse avec ses mains, chose qu’elle rêvait de faire depuis qu’ils étaient entrés dans la chambre, avec la ferme intention de lui faire perdre la tête.




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Le ranger ne peut retenir un léger rire tendre et amusé lorsque Jenny se hâte de lui préciser qu'elle souhaite qu'il reste, avant qu'elle ne réponde doucement au baiser qu'il lui offre et ne le taquine sur sa possible installation chez lui, dans l'appartement qu'il a pris sur Bennington. Sans se départir de son sourire et de sa tendresse, Benjamin lui rétorque :

Ce sera toujours mieux que chacun dans son coin, tu ne penses pas ?

Puis leurs lèvres se scellent de nouveau, à l'initiative de Jenny, avant qu'elle ne se promène sur les traits de la mâchoire du ranger et de descendre sur sa pomme d'Adam, ce qui le fait frissonner, avant de se raidir légèrement en sentant qu'elle déboutonne sa chemise, se détendant par la suite ; tout va bien, elle est habituée à sentir les traces sur son torse, du fait de son métier pas toujours facile, et le contact des mains de Jenny sur sa peau vallonnée de cicatrices plus ou moins effacées par le temps finit de rendre Ben encore plus fou d'elle.

Avec délicatesse, il glisse à son tour ses mains sous le haut de Jenny, afin de la caresser doucement et de finir de combler la distance entre eux. Le ranger laisse toujours la place à l'homme amoureux transi de sa belle, ses lèvres cherchant de nouveau celles de Jenny, avant de l'embarquer vers le lit et de s'y installer, la prenant contre lui, toujours sans dire un mot. Le verbe n'est pas nécessaire pour exprimer l'amour, surtout pas à cet instant précis ; il n'y a plus rien autour d'eux, ils sont juste là, l'un contre l'autre, les mains de Ben sur les hanches de Jenny et leurs lèvres scellées dans un baiser qu'il fait durer le plus longtemps possible. Pour la première fois depuis un an, il goûte de nouveau au bonheur, et ça lui fait un bien fou, alors qu'il raffermit légèrement sa prise sur Jenny pour qu'elle soit le plus confortablement installée possible sur lui. Il est tout à elle, à cet instant : quoi qu'elle décide de faire, quoi qu'il se passe, il la suivra jusqu'au bout du monde s'il le faut, oubliant un temps l'atmosphère un peu tendue que connaît Bennington ces derniers temps. Les disparus attendront un peu...



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Jenny ne peut s’empêcher de sourire lorsque Ben lui rétorque que ce serait toujours mieux que de rester chacun dans son coin, suite à son évocation de s’installer « chez lui ». D’une certaine manière, elle n’arrivait toujours pas à croire qu’il était bel et bien là, avec elle, après tous ces longs mois d’absence. Alors, pour s’en assurer, pour se rassurer aussi sans doute, elle ne pouvait s’empêcher de le toucher, de l’embrasser, tout en se rappelant combien elle aimait cet homme. Comment aurait-elle pu lui en vouloir plus longtemps ? La tendresse de Ben à son égard finissait d’abaisser ses dernières barrières, et elle se laissa entraîner vers le lit, grisée par leur étreinte, avec un sentiment d’urgence qui ne faisait qu’enfler au plus profond d’elle-même. Lorsqu’il glissa ses mains sous son corsage, ses caresses manquent de la faire défaillir. Le monde aurait pu s’écrouler, là, maintenant, elle n’en avait cure. Leurs bouches entremêlées, les mains de Ben sur ses hanches, la chaleur de sa peau sous ses paumes.

« Je crois qu’on encore trop habillé… » marmonna-t-elle, tout en se contorsionnant pour ôter son corsage, avide de sentir le contact de leurs corps nus, laissant ensuite courir ses mains vers le ceinturon de son compagnon, se délectant des tressaillements de sa peau sous l’effleurement de ses doigts agiles. De nouveau, elle revint à l’assaut de ses lèvres, titillant, mordillant, repoussant toujours les limites, ondulant sur lui de manière sensuelle. Plus que jamais, elle voulait sentir ses mains, sa bouche sur elle. Un véritable brasier la dévorait de l’intérieur. Elle roula sur le lit, l’entraînant à sa suite, se cambra contre lui pour mieux lui faire sentir l’impatience et le désir qui l’animait. Son cœur cognait fortement dans sa poitrine, de façon totalement erratique. Elle le voulait sur elle, en elle. Ne faire qu’un avec lui. Les barrières des vêtements tombaient peu à peu, dans un empressement maladroit.





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I have died every day waiting for you

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Les mots que souffle Jenny, alors qu'elle se défait de son corsage, finissent de faire tomber la dernière planche de la barrière que Ben s'était imposée, se laissant ainsi complètement faire lorsqu'elle lui retire son ceinturon sans cesser ses caresses et ses baisers, au grand bonheur du ranger. Il a parfaitement saisi l'invitation, et il accède volontiers à la demande implicite qu'elle lui fait, pendant qu'ils se retirent chacun les vêtements de l'autre tout en roulant sur le lit.



Lorsqu'il termine, il se retire, toujours avec délicatesse, et se laisse retomber à côté de Jenny, les yeux fermés et un sourire aux lèvres. Un sourire tendre, un sourire teinté d'amour, alors qu'il se redresse pour déposer un tendre baiser sur le front de sa compagne avant de s'installer de telle sorte qu'elle puisse venir se blottir contre lui, lui soufflant :

Merci, mon amour.

Et il revient chercher ses lèvres pour un nouveau baiser, toujours empli de tendresse et d'amour pour Jenny. Pour la première fois depuis un an, il est prêt à affronter le lendemain, et cette fois, il ne sera pas seul, songe-t-il en prenant Jenny contre lui, l'enveloppant de ses bras protecteurs.



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Il est indéniable que Jenny n’avait absolument pas imaginé un seul instant qu’elle se retrouverait ce soir là dans les bras de Ben – et encore moins dans un lit avec lui. Le simple fait d’être dans ses bras, de le sentir contre elle, de le toucher, l’embrasser, suffisait à faire exploser en elle un véritable feu d’artifice. Durant toute cette dernière année, elle n’avait laissé aucun homme s’approcher d’elle et encore moins la toucher. Elle était demeurée dans une sorte de latence, comme si au fond d’elle, elle savait que Ben allait lui revenir. Ce qui néanmoins ne l’avait pas empêché de le maudire pour son absence. Finalement, l’inespérable était arrivé, et Ben était là. Son Ben.



Jenny demeura blottie contre Ben, reprenant peu à peu contact avec la réalité. Ce dernier brisa alors le silence, la remerciant, avant de l’embrasser tendrement. Avec un léger sourire, elle vint caresser sa joue ombrée d’une barbe de quelques jours. « Tu n’as pas à me remercier tu sais… » s’amusa-t-elle, se redressant légèrement sur un bras pour mieux le regarder. Distraitement, elle laissa courir ses doigts sur son torse, effleurant les nombreuses cicatrices qui l’ornaient. Certaines lui étaient familières, d’autres non. Son cœur se serra mais elle ne dit mot. Il lui expliquerait d'où elles venaient, plus tard, quand il serait prêt à se confier à elle. « J’ai tellement eu peur de te perdre pour toujours… » murmura-t-elle, le regard légèrement voilé. « L’essentiel c’est que l’on soit à nouveau réunis. » Une part d’elle-même aurait toujours peur qu’il ne parte à nouveau, car elle savait pertinemment que si une situation l’exigeait, il se sacrifierait encore et encore… au nom du devoir. Mais c’était aussi pour cela qu’elle l’aimait et l’admirait. Être ranger faisait parti de sa personnalité à part entière. « Je sais que ton job demande beaucoup de sacrifices. Mais n’oublie jamais que je suis solide et que je suis là pour t’aider et te soutenir, dans n’importe quelle circonstance. Ok ? » Elle plongea son regard dans le sien afin de s’assurer qu’il avait bien compris son message.






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Benjamin Carter
Benjamin Carter

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occupation : Texas Ranger en disponibilité
statut civil : Célibataire


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@Jenny Allen & @Benjamin Carter



Quand il était petit, Ben ne se préoccupait qu'assez peu des sentiments et des relations amoureuses. Il avait fallu attendre l'adolescence pour que ses premiers émois se fassent ressentir, déjà pour Jenny, et il avait fallu attendre encore des années après pour qu'il fasse le premier pas vers elle à ce sujet ; malgré la parenthèse que sa mission lui a donnée, le ranger est heureux de voir que ses sentiments et ceux de sa compagne sont toujours intacts, se promettant de les conserver et de les faire durer le plus longtemps possible.

Les mains de Jenny se promènent machinalement sur son torse, ses doigts s'arrêtant de-ci de-là sur les cicatrices qu'il arbore, et il ne peut que constater son regard qui se voile quand elle lui fait part de sa peur de le perdre pour toujours. Toujours avec tendresse, il lui caresse la joue en retour et se dépêche de la rassurer :

J'ai tout fait et je ferai tout pour que ça n'arrive pas.

Les mots sont mesurés, mais sincères. Et il sait très bien qu'il peut compter sur elle, comme elle le lui rappelle en plantant son regard dans le sien, ce à quoi il répond avec douceur :

Je le sais, et je t'en remercie. Et s'il n'y a aucun risque pour que je l'oublie, je te le promets quand même, ça n'arrivera pas. J'ai toute confiance en toi.

Lui souriant toujours, il dépose un tendre baiser sur ses lèvres, certes fugace, mais tout aussi sincère que les précédents, avant qu'il ne se réinstalle confortablement et ne reprenne avec un éclair de malice dans les yeux :

Ma proposition est sincère, tu sais. Tu es la bienvenue à la maison, quand tu veux.

Il lui caresse doucement la joue de sa main gauche, lui souriant avec tendresse. Il ne cesse de se le répéter, mais il est plus qu'heureux de pouvoir retrouver certains repères, dont Jenny fait partie en tête de gondole ; après une année à devoir se débrouiller tout seul, à s'en remettre parfois au hasard, ça lui fait un bien fou de pouvoir compter sur sa compagne, même s'il n'a désormais clairement plus envie de la laisser derrière lui. L'idée de tout plaquer pour elle, juste pour pouvoir rester à ses côtés, lui effleure l'esprit, mais il se reprend rapidement ; Al et Daphné doivent pouvoir compter sur lui pour gérer les disparitions, et Jenny elle-même pour retrouver Randi, il ne peut décemment pas tout lâcher maintenant.

Il s'allonge de telle sorte à pouvoir reprendre Jenny contre lui, sentant ses épaules se détendre sensiblement. Un jour, songe-t-il, il lui dira tout, mais pour le moment, il profite de la présence de sa compagne à ses côtés, se laissant aller à la détente et à la rêverie. Il ne veut pas rompre la magie de ce moment, aussi reste-t-il silencieux, prenant une grande respiration et gardant son sourire tendre sur ses lèvres ; non, vraiment, il est bien, à cet instant, et il aimerait que ce moment ne s'arrête jamais.



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Jenny Allen
Jenny Allen
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statut civil : célibataire puisque son petit ami n'a pas daigné donner signe de vie depuis plus d'un an après s'être subitement volatilisé.


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Sans doute l’ombre de l’année d’absence du ranger planerait encore au-dessus d’eux quelques temps. Jenny avait deviné dès le départ qu’il était probablement parti en mission d’infiltration quelque part. Juste avant sa « disparition », l’enquête qu’il dirigeait s’était mal terminée, avec la mort d’un jeune garçon, et elle savait que cela avait été un moment difficile pour Ben. Elle comprenait parfaitement les motivations qui avaient pu le pousser à partir en mission. En réalité, elle n’était même pas capable de lui en vouloir d’avoir fait ce choix. Encore moins maintenant qu’il était là, à ses côtés. Mais si cela n’effaçait pas pour autant les meurtrissures que son cœur avait enduré tout du long de son absence, Jenny n’avait pas l’intention de s’attarder outre mesure sur des rancunes stériles. Alors, elle se laissait bercer par les promesses de Ben, tout en savourant l’instant présent.

De nouveau, le ranger réitéra son invitation. Elle était la bienvenue, « chez lui ». Un chez lui provisoire, loin de leur Texas natal, le temps d’aider ses cousins à enquêter sur les disparitions. Ce qui la ramenait aux raisons de sa propre présence dans le Vermont et la disparition de Randi. Son cœur se serra en songeant à sa sœur. Où était-elle donc passée ? Avec qui ? Etait-elle en sécurité ? Allait-elle bien ? Autant de questions sans réponse qui tournaient en boucle dans son esprit. « Quitter cette magnifique chambre de motel pour m’installer avec toi ? Comment refuser une telle proposition ? » Au moins, malgré ses inquiétudes, elle était encore capable d’ironiser. La présence de Ben lui insufflait force et courage. « Je suis morte d’inquiétude pour Randi… et je ne partirais pas d’ici tant que je ne l’aurais pas retrouvée. » confia-t-elle, sa tête posée sur le torse de son compagnon, se laissant bercée par les battements réguliers de son cœur. « Toutes ces histoires de disparitions… vous avez une piste, quelque chose ? »

Jusqu’à ce qu’elle débarque sur les traces de sa sœur à Bennington, Jenny ignorait tout de la vague de disparitions qui avaient lieu. Randi avait « fugué » volontairement, pour retrouver un type dont elle s’était entichée sur internet, rien de plus. Mais en découvrant la liste des disparues – récentes – dans les journaux à son arrivée en ville, elle avait alors posé un autre regard en ce qui concernait sa sœur. Et pour l’heure, elle n’avait pas l’ombre d’une piste de son côté. Peut être que Ben en savait plus du sien ?




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La réponse de Jenny fait sourire doucement le ranger, avant que son sourire ne s'estompe lorsqu'elle lui expose son inquiétude vis-à-vis de Randi. Bien sûr, il est hors de question qu'elle rentre au Texas sans avoir retrouvé sa sœur, et Ben sait pertinemment que ça ne sert à rien de la convaincre du contraire, alors qu'elle s'installe contre lui, la tête posée sur son torse.

L'enlaçant tendrement, il ne peut s'empêcher de grimacer lorsqu'elle lui demande s'ils ont une piste. C'est difficile de répondre, lui-même n'étant pas là depuis assez longtemps, mais en rattrapant son retard pour pouvoir aider Alastair et Daphné, il a quelques infos, et elles ne sont pas vraiment bonnes. Poussant un léger soupir, il finit par répondre :

On piétine, honnêtement. Il y a des rumeurs, certaines plausibles, d'autres qui flirtent avec la théorie du complot, mais on n'a rien pu vérifier encore.

Clairement, ça l'inquiète, d'autant que parmi les disparus, il y a l'ex-mari de Daphné, et toujours aucun corps qui n'a été retrouvé. Cependant, il a vu un point récurrent dans les disparitions : il ne s'agit que de locaux, soit depuis toujours, soit depuis un bon moment, ce qui lui permet de penser que Randi n'est probablement pas disparue, ou plutôt, elle ne serait pas visée par ceux qui sont derrière ces disparitions. Refermant doucement son étreinte, il reprend :

Mais si jamais ça peut te rassurer, je ne pense pas que Randi fasse partie des disparus, ou alors, ça veut dire que les responsables ont décidé de changer leur fusil d'épaule. Toutes les victimes disparues sont du coin, d'une façon ou d'une autre, et comme Randi n'est pas originaire de Bennington...

Pas besoin de terminer sa phrase. Certes, elle est effectivement disparue, et il est normal de la chercher, mais au moins, elle ne serait pas une victime de ces disparitions en série. Déposant un tendre baiser dans le cou de Jenny, Ben continue :

Cependant, je propose qu'on prévienne Alastair et Daphné de la disparition de Randi. Même s'il n'est pas sûr qu'elle fait partie des disparus, elle s'est quand même volatilisée... Tu as fait borner son téléphone, quand elle a disparu ? Histoire de savoir un peu plus précisément où elle a été vue pour la dernière fois à Bennington.

Sans lâcher son étreinte, il sourit doucement en caressant doucement la main de Jenny dans la sienne et conclut avec douceur :

En tout cas, je t'aiderai à la chercher. Tant qu'Al et Daph' n'auront pas spécialement besoin de moi, on la cherchera et on la retrouvera. Je te le promets.

Un bon moyen de pouvoir assurer les arrières de sa compagne, alors qu'il dépose de nouveau un tendre baiser dans son cou. Il n'est désormais plus question de la laisser sur le côté ou derrière lui, même si c'est dangereux et qu'il ne pourra pas s'empêcher de s'inquiéter ; au moins, s'il est là, il pourra la protéger plus efficacement, du moins, il l'espère.



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S’il n’y avait eu la disparition de Randi, Jenny aurait été sur un petit nuage en cet instant précis. Être là, dans ce lit, dans les bras de Ben, avait un petit quelque chose qui tenait du miracle et de l’inespéré. Et surtout, elle se sentait à sa place, en sécurité, pour la première fois depuis longtemps. Mais hélas, le fait que sa petite sœur manque à l’appel obscurcirait le tableau. Dans un soupir, Ben admit que l’enquête sur les disparitions piétinait. Ce n’était pas franchement la réponse que Jenny attendait, mais elle s’en était doutée, et elle était grée au ranger d’être honnête avec elle. C’était ça aussi qu’elle aimait chez cet homme d’ailleurs.

Ben poursuivit, lui expliquant que les disparus étaient tous originaires de Bennington et que Randi ne rentrait pas dans le modus operandi habituel. « Si seulement je savais qui est ce type qu’elle est venue retrouver… » marmonna la jeune femme, tandis que son compagnon venait l’embrasser dans le cou tendrement, venant interrompre le fil de sa pensée un bref instant. Il émit ensuite le fait de prévenir son demi-frère et sa cousine – le shérif et son adjointe – de la disparition de Randi, avant de s’enquérir si elle avait fait borner le téléphone de sa sœur. Savoir qu’il était là pour elle et Randi, qu’il l’aiderait et la soutiendrait, insufflait un nouveau courage à Jenny ainsi qu’un peu d’espoir.

« Quand j’ai signalé sa disparition à Austin, les flics m’ont rit au nez. Randi est majeur et de toute évidence, est partie de son plein gré. Ce n’était pas pour eux une disparition inquiétante. » C’était d’ailleurs pour cette raison qu’elle n’avait pas cherché à se rapprocher du bureau du shérif de Bennington. De surcroit, elle n’avait pas eu envie d’avoir l’air de vouloir faire « jouer » ses relations avec Ben – qu’elle pensait toujours aux abonnés absents - en se rapprochant des Carter de Bennington, qu’elle ne connaissait absolument pas. « Elle a éteint son téléphone depuis son départ du ranch. Mais comme je savais qu’elle avait fait connaissance d’un gars à Bennington… » Elle haussa brièvement les épaules. « Elle arrêtait pas de me parler de lui, qu’elle voulait le rencontrer… je l’écoutais d’une oreille distraite à chaque fois, me disant que ça lui passerait… j’ai juste retenu le nom de Bennington parce que ça m’a fait penser à toi. » A lui, et à cette famille biologique que Ben allait visiter de temps à autre. « J’aurais du être plus attentive à ce que Randi me disait… à ce qu’elle faisait… je … depuis ton départ, j’étais plus moi-même, j’étais là mais pas là en même temps. » avoua-t-elle piteusement. Si elle avait été plus présente pour sa sœur, peut être que celle-ci n’aurait pas quitté le ranch comme elle l’avait fait.





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